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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
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etait un bienfait. Mais eile etait apporlee d’un pays protestant par des 1 ibe— 
raux, et eile etait completement differente de la methode de l’enseigne- 
ment simultane que suivaient les freres. De pari et d’autre, on fit d’une 
question purement pedagogique une question politique, et Fon apporta 
dans le debat Fanimosit^ qui divisait les parfis. L’enseignement ne tira pas 
tont le profit qu’une emulation tnoins passionn^e aurait pu produire, 
parce qu’au lieu de s’occuper exclusivement ä repandre sa propre methode 
et a concourir des deux rotes au meme bien par des moyens divers, cba- 
cun prenait autant de peine ä decrier ou entraver la methode rivale qu’ä 
pröner la sienne. 
La Restauration, qui avait d’abord resolu de supprimer FUniversite, 
avait, apres les Cent-Jours, compris quelle faisait un acte t&neraire, et, 
sans se prononcer defmitivement, eile avait laisse subsister Finstitution 
imperiale en la plagantsous la dirertion d’une Commission de l’instruction 
publique qui exercait les fonctions du Conseil, et qui reprit officiellement, 
en 1820, le titre de Conseil royal. L’illustre Royer-Collard etait ä la tete 
de cette commission, et c’est a lui qu’est due la memorable ordonnance 
du 29 f^vrier 1816 b Le roi y parlait en ces termes : Nous efant fait 
rendre compte de l’etat actuel de l’instruction du peuple des villes et 
des campagnes dans notre royaume, nous avons reconnu qu’il manque, 
dans les uns et dans les autres, un tres-grand nombre d’ecoles, que les 
ecoles existantes sont susceptibies d’ameliorations importantes. Persuad^ 
qu’un des grands avantages que nous puissions procurer a nos sujets est 
une instruction convenable ä leurs conditions respectives; que cette ins- 
truction, surtout lorsqu’elle est fondee sur les veritables principes de la 
religion et de la morale, est non-seulement une des sources les plus fe- 
condes de la prosperite publique, mais qu’elle contribue au hon ordre de 
la societe.... 55 
II j ustifiait ces nobles paroles en instituant des comites cantonaux cbar- 
ges de surveiller Fenseignement primaire, en dciclarant que toute commune 
devait aviser ä avoir une ecole, et que tout instituteur, lalque ou congre- 
ganiste, devait <ffre muni d’un brevet de ca pari le d^livre, apres examen, 
sous Fautorite du recteur. Dans le budget, il inscrivait une somme de 
50,000 francs pour acheter des livres aux ecoles, et Fannee suivante 
(ord. du 22 juillet 1817), il creaitles premieres ecoles normales, sous le 
1 Diverses mesures utiles sont dues a cette 
commission : — Creation de comites canlo- 
naux. — Ponr etre instituteur, avoir brevet 
de capacite apres examen de Tinspecteur ou 
autre delegue du recteur. — Brevets de trois 
degres. — Toule commune dovra aviser «i avoir 
ecole... Toute association rcligieuse doit etre 
autorisee. . . \h juin 1816 : «Ilsuffira, pour 
obtenir le brevet de capacite du troisi&me 
degre, de savoir bien lire, ecrire et chilTrer, 
et d’elre en etat de l»ien montrer ces trois 
cboses. n
	        
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