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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
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Sous le rainistere de M. Duruy, une vive impulsion fut donnee a ioutes 
les parties de Finstruction populaire 1 . Le ministre etait anime d’un zele ar- 
dent, qu’il eherchait ä communiquer aulour de lui. Les ecoles normales re- 
(jurent une Organisation nouvelle (2 juillet 1866). Les cours d’adultes, qui, 
de 183o a 18A8,avaient serviä donner quelques elements des connaissances 
auxgenerations altardees, avaient ete ensuite migliges, etetaient tombesau 
nombre de 4,161 en 1862; ils se releverentjusqu’ä 32,33 i en 1868, et 
donnerent l’instruction a 800,000 adultes environ; la moitie savaient deja 
lire, ecrire, compter, et venaientprendre dans les lecons du soir unprecieux 
complement d’instruction 2 . Aux insliluteurs quelquepeu surcbargds par cette 
besogne, s’etaient joints des professeurs de lycee, des savants, des associations; 
des Conferences avaient ete organisees en grand nombre, ayant pour but 
moins de donner l’enseignement que de solliciter la curiosit^ scientifique. 
Le ministre etait partisan de l’enseignement obligatoire et gratuit; il 
l’avait ouvertement declare dans un rapport adresse a l’empereur et insere 
au Journal officiel; il avait rrieme prepare un projet de loi dans ce sens. L’op- 
position que souleva ce projet le conduisit a se contenter d’un projet plus 
modeste, qui devint la loi du 10 avril 1867, votee ä Funanimite par le Corps 
legislatif. Toute commune ayant 5oo habitants et plus fut tenue d’entre- 
teuir, a moins de dispense speciale, une ecole de fdles, et la Situation des 
institulrices fut amelioree; toute commune put d^clarer ses ecoles entiere- 
ment graluites, et s’imposer pour cet effet, s’il etait necessaire, jusqu’a con- 
currence de k Centimes additionnels au principal des quatre contributions 
directes, sans prejudice des 3 Centimes porles dans les lois de 1833 et 
de 185o. Lorsque cette surimposition ne suffisait pas a couvrir la depense, 
la commune pouvait elre aidee parle departement, autorise, pour cet effet 
et pour Fextension des ecoles de Fdles, ä s’imposer un troisieme Centime 
additionnel; le departement, a son tour, pouvait etre aide par FEtat, dans 
la mesure des ressources budgetaires. Une caisse des ecoles pouvait 6tre 
fondee dans cbaque commune. Enfm Fhistoire et la geograpbie de la 
France cntraient dans les matieres obligatoires de Fenseignement prima irc. 
Cette loi, qui a trop souvent porte les habitants aises de certaines petites 
communes ä rejeter sur le departement ou meine sur FEtat la charge des 
frais d’education de lcurs enfants, a du moins atteint le double but quelle 
se proposait, et dont un au moins etait trbs-desirable : augmenter le nombre 
des ecoles de Fdles et etendre le regime de la gratuite. En 1866, on comp- 
1 M. Duruy a reuni les actes de soii minis- 
terc en un volume intilule : L’Administration 
de Vinstructionpublique de i8G3 ä t8Gg. 
- En 187a . il y avait a3,533 cours d’adulles 
(1/1,037 sur l° s elements de l’instruction, 
(),/ig6 donnant quelques nolions plusetendues) 
frequentes par 5/io,ooo liommes, et 5,178 
coursd’adulles frequentes par 1 01 ,ooolemmes.
	        
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