MAK

Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

INSTRUCTION PRIMAIRE ET INSTRUCTION SECONDAIRE. AG7 
du röle que joue la Science dans le domaine des connaissances hurnaines 
comme dans celui des intErets Economiques. Cependant ce Systeme a sou- 
leve de tres-vives et judicieuses critiques. On lui reprochait d’obligcr ies 
enfants a prendre trop tot un parti definitif sur leur carriere, de jeter 
dans l’etude des Sciences des Eleves dont l’esprit etait encore trop peu 
formE par le commerce des lettres; on remarquait souvent qu’une des 
raisons dEterminantes pour porter unjeune liomme vers la section scien- 
lifique Etait son insucces dans les lettres, que les Stüdes communes aux 
deux sections avaient pour principal effet d’obliger le professeur a abaisser 
le niveau auquel il aurait pu facilement Elever les Cleves des lettres; on 
remarquait aussi qu’en gEnEral ceux qui suivaient jusqu’en rhetorique la 
section litttSraire, pour entrer ensuite dans la logique scientifique, ayant 
l’intelligence plus ouverte et plus cultivEe, ne tardaient pas ä rattraper et 
meme ä depasser ceux de leurs camarades qui, depuis la troisieme, se 
consacraient exclusivement aux Etudes scientiliques. 
La bifurcation fut supprimEe de i863 ä 1865, sous le ministere de 
M. Duruy; l’etude spEciale des Sciences fut reportee dans les classes de 
mathematiques ElEmentaires et de mathematiques speciales; ces classes 
furent precedees d’une classe preparatoire, afin de mettre au niveau des 
ElEmentaires ceux auxquels manquaient les premiers ElEments des Sciences, 
et organisees de maniere que les eleves y entrassent par une bifurcation plus 
tardive, et partant plus rEflEchie, a la fin de la seconde ou de la rhelo- 
rique. En meme temps, la partie scientifique de l’enseignement litterairc 
fut quelque peu accrue, et les langues vivantes furent introduites dans les 
classes de grammaire : c’Etait une amelioration. 
Le probleme n’est pas facile a resoudre : les hesitations de ceux qui ont 
pröside ä l’enseignement public et la diversitd des systemes mis k l’essai 
le prouvent. Partager des la quatrieme la jeunesse des lycees en deux sec 
tions, dont l’une 4tait condamnee a n’avoir qu’une culture litteraire a peine 
ebauchee, n’^tait assurement pas une combinaison satisfaisante; quatre 
annees employdes aux Etudes classiques avant les etudes scientiliques 
etaient ä la fois trop et trop peu, trop pour la masse des jeunes gens qui 
n’ont ni la fortune ni le loisir de se pSparer par lruit annees de College ä 
la vie industrielle, trop peu pour ceux qui ont besoin d’une instruction 
complete., Les lycees et les Etablissements libres, qui, pour atteindre aux 
diplomes, doivent modeler a peu pres leur enseignement sur celui des 
lycEes, se recrutent dans la classe aisEe; les Eleves de la sociEtE qui sortent 
des rangs infErieurs, mais que leurs aplitudes particulieres ont fait dislin- 
guer et ont fait accueillir comme boursiers, sont destines a entrer pour la 
plupart dans les rangs de la classe aisEe. Quelle que doive etre leur car- 
3o.
	        
Waiting...

Nutzerhinweis

Sehr geehrte Benutzerin, sehr geehrter Benutzer,

aufgrund der aktuellen Entwicklungen in der Webtechnologie, die im Goobi viewer verwendet wird, unterstützt die Software den von Ihnen verwendeten Browser nicht mehr.

Bitte benutzen Sie einen der folgenden Browser, um diese Seite korrekt darstellen zu können.

Vielen Dank für Ihr Verständnis.