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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

INSTRUCTION PR1MAIRE ET INSTRUCTION SECONDA1RE. A77 
tion, dont la solution paraissait d’autantplus urgente apres 185o que la loi 
sur Finstruction primaire avait supprim^ le degre superieur en meine temps 
quelle annonjait la r^daction d’une loi sur l’enseignement professionnel. 
M. Rouland, en 1863, reunit, sous la pre'sidence de M. Dumas, une Com 
mission chargee d’eludier un programme. 
Gelte loi, M. Duruy la prepara des son entree au ministere : eile fut 
vot^e en 1865. Elle cr^a Fenseignement secondaire special, c’est-a-dire 
Fenseignement industriel; il devait comprendre quatre anndes de cours 
normal, avec une annee preparatoire et, au besoin, une annee compl^- 
mentaire, et il devait etre donn<$ soit dans des Colleges communaux 
transformes a cet effet sur la demande des communes, soit dans des ly 
cees oii Fenseignement special serait organise a cöle de Fenseignement 
classique, sans que les eleves eussent d’exercices communs comme dans 
le Systeme de la bifurcation. Des programmes particuliers furent rddig^s 
par ordre du ministre, quelques-uns par le ministre lui-meme. 
L’agregation de Fenseignement secondaire special, qu’on dut, des la 
seconde annee, diviser en deux parties distinctes, partie scientifique et 
partie litteraire, fut instituee, et, en 1866, l’Ecole normale de Cluny 
fut fondee. Malheureusement, eile 4tait loin des grands foyers d’instruc- 
tion; il etait difficile d’y appeler et d’y retenir des professeurs d’iÜite, d’y 
rassembler les livres, les collections n^cessaires; F4cole lutte p^niblement 
contre ces dilFicultes. 
La loi de i 865 a rendu des Services notables ä Fenseignement industriel; 
eile lui a donne une Organisation, et lui a permis de prendre une place re 
guliere dans les etablissements de Finslructionpublique. 76 lycees (sur 80) 
et 2/1/1 Colleges communaux ont un enseignement secondaire special. 
M. Duruy aura dans Fhistoire le merite d’avoir fait le plus grand effort qui 
ait ete tente jusqu’ici en France en faveur de Fenseignement industriel. 
Cependant le r^sultat, quoique deja considerable, n’a pas encore com- 
pletement repondu aux esperances. Beaucoup de Colleges communaux au- 
raient probablement gagne a se transformer, et auraient pu, lorsqu’ils 
n’avaient pas de moyens suffisants pour donner un bon enseignement clas 
sique, pr^.parer la jeunesse du pays aux carrieres industrielles. Peu Font 
fait. Les conseils municipaux ont regarde comme une dech^ance d’aban- 
donner le latin et de renoncer ä conduire jusqua Fexamen les jeunes gens 
de la ville qui aspiraient au baccalaur^at. 
Presque tous les lycees ont regularis4 leurs classes de francais et ont eu 
un enseignement secondaire special; beaucoup m4me y trouvent un Sup 
plement de recettes qui n’est pas inutilepour ^quilibrer leur budget. Mais, 
habilues a s’occuper de Fenseignement classique, qui est d’un genre plus
	        
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