EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
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Sorbonne, une Serie de cours dont lc plus pelit nombrc a eie redige pur des
professeurs de 1’Association, mais qui n’en sont pas moins en general bien
concus.
Le ministre a admis en meine ternps les jeunes blies a l’examen du
brevet de capacite de l’enseignement sccondaire special; peu s’y sont pre
sentes jusqu’ici (h pour l’Academie de Paris en 187/1, dont 3 ont ete
regues). C’est neanmoins un bien d’avoir ouvert aux fennnes les portes de
l’enseignement secondaire.
Avant la creation des cours de la Sorbonne, et dans un but different,
les soeurs des ecoles chretiennes avaient fonde rue Picpus, en 18 5 4, un
Institut professionnel pour les jeunes blies. En 1869, s’est constituee une
Socicite pour l’enseignement professionnel des femmes; eile possede cinq
ecoles, dans lesquelles on s’applique a satisfaire ä lafois aux exigences de
l’instruction et de l’apprentisage professionnel, commerce, couture, gravure
surbois,peinture sur porcelaine,etc.; on y compte pres de 600 eleves; l’Ecole
commerciale pour les jeunes blies, dirigee par M me Paulin, a eu un diplome
de mdrite pour les dessins et les gravures sur bois de ses eleves. Plus re-
cemment, s’est fondee a Paris, sous le patronage de l’archeveque, l’oeuvre des
Ecoles professionnelles catholiques, qui possede 2/1 ecoles, les unesla'iques,
les autres congreganistcs, et environ i,/ioo enfants recevant ä la fois l’edu-
cation religicuse, l’instruction primaire etprofessionnelle, dessin, commerce,
couture; le Jury a remarque de beaux travaux de broderie, une peinture
sur porcelaine ä la sepia, une peinture pour eventail, et il a decerne un
diplome de ntrite aux dcoles professionnelles catholiques. Une autre asso-
ciation, la Societe pourla propagation de l’instruction parmi les femmes, a
fonde a Neuilly, pour les jeunes blies, une <$cole normale qui prospere. Ce
sont la des efforts genereux, dont plusieurs ont deja eu la sanction du
succes et qui meritent d’4tre encourages.
INSTITUT DES FRERES DES ECOLES CHRETIENNES.
La plupart des etablissements d’instruction primaire et secondaire qui
ont ete honoris d’une recompense a Vienne ont et«5 menlionnes dans la
premiere partie de ce rapport. Deux groupes tres-importants ne l’ont
pas ete ou ne Pont ete qu’en passant, et meritent une mention particuliere:
l’Institut des freres des dcoles chretiennes et l’Administration de la Ville
de Paris.
LesFreres, rappeles sous le premier Empire, avaientaccru le nombrc de
leurs ecoles pendant la Restauration. En i83o, on en comptait 38o.
Le progres futplus rapide a partir de cette epoque, sous la direction eclai-