EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
pnmaires; dans un rapport adresse alors au prüfet de la Seine, on lisait: 
«le citoyen Zolver, du IV° arrondissement, se vante d’etre le premier qui 
ait mtroduit en I* rancc 1 usage du tableau noir. v L’Exposition de Vienne 
montrait 1 immense diüerence qui, sous le rapport du materiel, separe les 
ecoles du Consulat de nos ecoles actuelles. Nous ne devons cependant pas 
nous dissimuler qu’il reste encore ä faire, meine ä Paris, et que dans nos 
campagnes nombre d ecoles sont encore, aujourd’hui, dans l’ötat oü etaient 
celles de Paris il y a soixante-quinze ans. 
Paris n’avait que ah ecoles primaires en 1800. Vingt ans apres, en 
1820, il en avait i32; mais la plupart n’etaient que de petites ücoles de 
charite, oü l’instruction etait presque nulle, et le nombre total des eleves 
n etait evalue qua i5,ooo environ. Le tableau suivant nidique d’une ma- 
niere approximative le progres accompli depuis i83ob 
1830.. . 
1838 -.. 
1844.. . 
1855.. . 
185 9 .. . 
1869.. . 
>871... 
8^ 
108 
129 
l32 
23i 
247 
NOMßRE 
DES ECOLES. 
NOMBUE DES I5LEVES. 
IC 
H 
z 
■< 
ECOLES PUBLIQUES. 
ECOLES LIBRES. 
Total 
genöral. 
<2 
M 
Tota: 
c 
0 
0. 
n 
O 
1 
Filles. 
I 
0 
H 
c 
0 
t-- 
O 
£ 
0 
H 
ca 
■< 
596 
1,205 
n 7 
109 
108 
661 
728 
i,436 
ülxq 
io,3n 
12,485 
13,588 
17,301 
17,643 
36,917 
37,726 
8,545 
io,436 
10,549 
13,963 
12,823 
33,826 
34,o64 
18,856 
22,921 
24,137 
3i,2Ö4 
3o,466 
70,743 
7 1 »79° 
i6,65 9 
17,185 
29,226 
„ 1 
13,074 
25,279 
53,ioo 
u 2 
29,733 
42,464 
82,326 
87,5oo 3 
60,997 
7 2, 9 3o 
i53,o6 9 
159,290 
785,000 
900,000 
1,060,000 
1,172,000 
1,176,000 
1,827,000 
1,780,000 
NOMBRE 
APPIIOXIM ATIF 
des enfanls 
de 6 h i4 ans, 
1 i3,ooo 
127,000 
i4o,ooo 
i55,5oo 
156,ooo 
260,000 
256,800 
1 Dout 19,125 payants.— 2 Dont 37,046 pajantes. — 3 Donl 56,171 payanls. 
Ce tableau montre que le nombre des cleves dans les ecoles publiques 
a quintuple depuis i83o, triple depuis i85q, tandjs que dans le meine 
temps la populalion de la ville a augmente seulement dans la proportion 
de 4 et de (i a q. Laccroissement a eie un peu plus rapide pour les blies 
que pour les garcons depuis i85q. La comparaison du total des ecoles pu 
bliques ou privees, en i 855 et en 1871, conduit a une conclusion sem- 
blable, quoique les ecoles privees paraissent avoir etc affectees par les 
evenements politiques : a la [iremiere date, le rapporl des enfants inscrits 
1 Lne partie de ce tableau est exlraite d’un 
Iravail publie par M. Husson, nieinbrede l’Ius- 
lilut, et rediije d apres les elemenls fournis 
par M. Greard, direcleur de i’eiisei[ji)ement 
primairc de la Seine.