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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

INSTRUCTION PR1MA1RE ET INSTRUCTION SECONDAIRE. 491 
importantes, l’Association polytechnique creee en i83o et TAssociation 
pbilotechnique creee cn 18A8, qui toutes <leu\ font, le soir, dans la plu- 
part des quartiers de Paris et dans des locaux pretes par l’administration 
de la ville, des cours graluits pour los ouvriers. Enfin, dans le meme 
ordre, rnais a un degre plus eleve, il laut citer le Gonservatoire des arts et 
metiers, qui releve du Ministere de l’agriculture et du commerce, et qui 
cst en quelque sorte la Sorbonne de l’industrie; plusieurs de ses cours, 
dits cours publics et gratuits de Sciences appliquees aux arts, ont plus de 
5oo auditeurs. 
A l’enseignement professionncl primaire se rattache l’ecole d’apprentis 
fondee en 1872 par la Ville de Paris. 
Les progres de l’enseignement primaire dans la Ville de Paris, depuis 
1867, sont en partie dus a la direction ferme et eclairee de M. Greard, 
inspecteur g^n^ral de l’instruction publique et directeur de l’enseigne- 
rnent primaire du departement de la Seine. L’enseignement manquait 
d’une methode reguliere et convenablement appropride au but. Le comite 
central, qui avait ete institue ä Paris conformcment a la loi de 1833, 
s’etail occupe, non sans quelque succ&s, de cette question; mais il avait ete 
supprime en i85o. Le regiement de 1868, soumispar M. Greard au con- 
seil departemental et approuve par le ministre de l’instruction publique 
apres avis du Conseil superieur, a r^tabli 1 unite de direction, ou plutöt 
l’a constituce sur des bases nettement definies et appropriees, autant que 
possible, aux necessites et aux ressources du present. 
L’enseignement mutuel avait ete d’un grand secours, et il le sera en- 
core chaque fois qu’un maitre unique aura plusieurs ccntaines d’eleves sous 
sa direction; mais il est certain que les legons directes de l’instituteur sont 
plus profitables que celles d’un monitcur de cercle, enfant au milieu 
d’autres enfants, souvent dispose a jouer, ca|)ricieux et peut-etre partial par 
moment, toujours incapable de donner des explications süffisantes et de 
moraliser par l’enseignement. D’autre part, les eleves des ecoles de Paris 
quittent de bonne heure les bancs, les uns plus tot, les autres un peu plus 
tard, et il importe que chacun empörte un bagage intellectuel qu’il ne 
soit pas exposd a perdre, faute de cohesion, des ses premiers pas dans le 
rnonde; ces eleves changent souvent de demeure, et terminent dans un 
quartier unc education commencec dans un autre : il est bon que les exer- 
cices soient gradues de teile maniere qu’ils puissent facilement rentrer dans 
les cadres et comprendre la suite des legons. C’est sous l’empirc de ces 
deux considerations que la Ville de Paris a entrepris ;ses reformes peda- 
gogiques, qui consistaient, cn premier lieu, ä substituer l’enseigneinent 
coüectif a l’cnseignement mutuel, et a seconder pour cet eilet les inslitu-
	        
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