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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
on peut exercer les eleves ä quelques proced^s de culture ou au uioins a 
la connaissance des plantes les plus usuelles. Le materiel ötait, au siede 
dernier, presque nul: quelques tableaux de lecture, du papier, des plumes 
et le livre qu’on apprenait par coeur; l’ardoise et le lableau noir ne datent 
guere que de la fin du xviu e siede. Aujourd’hui, en vue de developper 
avant tout l’inlelligence, on s’applique ä montrer les objets meines ou 
une image bien faite des objets et a ^veiller l’attention en fixant les re- 
gards; de lä, les lefons de choses dont les Etats-Unis, l’Allemagne, l’An- 
gleterre font le plus grand usage, et que tous les peuples introduisent 
les uns apres les autres dans leurs methodes pedagogiques. En France, 
dies ont trouve des maitres qui, depuis longtemps, les pr^conisent; 
dies ne sont pas assez generalement pratiqu^es, et l’on ne sait pas 
assez quels Services dies peuvent rendre lorsqu’elles sont employees avec 
art et avec mesure. Pour obtenir de bons resultats en ce genre, il laut 
le concours de plusieurs forces : il laut depenser de grosses sommes pour 
acbeter le materiel et pour former des maitres qui sachent s’en servir; il 
faut de bonnes methodes pedagogiques, des auteurs qui comprennent l’im- 
portance des ouvrages d’education bien faits, et des editeurs qui aient assez 
de capitaux et d’initiative pour lenter les ameliorations. 
Les promenades botaniques, la formation desberbiers, les visites dans 
les manufactures font parlie de la meme methode. 
i 5° L’age des ecoliers est pour beaucoup dans les resultats qu’obtient 
l’enseignement primaire. Des enfants qui ne restent que quatre ans a l’e- 
cole profitent evidemment rnoins que ceux qui y passent six, huit et meine 
neuf ans. Ceux qui en sortent a dix ou onze ans ne sauraient avoir repu 
le meine developpcinent intellectuel que ceux qui en sortent ä quatorze 
ou a quirize; les premiers, s’ils ne pratiquent pas ensuite, risquent d’ou- 
blier le peu qu’ils ont appris; les seconds ont regu une empreinte assez 
profonde pour qu’elle nes’efface jainais. Nous avons dit l’avantage que les 
usages religieux donnenl sur ce point aux pays proteslants. Il est facheux 
qu’ä Paris les enfants quittent l’ecole vers onze ans; la moyenne generale 
de la France ne parait pas beaucoup plus elev^e. En outre, sur les quatre 
ou cinq ans que l’enfant consacre ainsi ä son instruction, que de temps 
perdu quand on voit qu’il y a une dizaine d’annees le liers des eleves 
inscrits venaient de un a six mois ä l’ecole, et que la moyenne gendrale de 
la frequentation n’est guere que de huit mois ! Les Etats-Unis ont, comine 
nous, ce dernier inconvenient; mais il est largement compense par un 
ecolage qui s’etend jusqu’a treize ou quatorze ans pour les garcons, jus- 
qu’a dix-sept ans et plus pour les filles. Le Wurtemberg et les pays alle- 
mands, en general, n’ont ni l’un ui l’autre inconvenient.
	        
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