GEOGRAPHIE.
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rieii dans 1’annee preparatoire. Le programme est ainsi divise : r° premieres
notions, maniere de se servir des globes et des cartes, mappemonde, con-
tinents; a° exp ose general de la geographie; 3° etude detaiiiee de l’Europe;
k° les quatre autres parlies du monde; 5° les Etats d’Europe; 6° revision,
lignes de navigation, chemins de fer, etc. Les el&ves qui etudient le latin
ne suivent pas le cours de ces deux dernieres annees.
Dans l’ecole superieure des jeunes fdles de Berlin, la geographie est
absente des deux premieres classes. Elle figure au programme des six autres
classes a raison de deux heures par semaine: i 0 etude de l’Allemagne au
moyen surlout de cartes muettes; 2° quatre parties du monde; 3° Europe
et details sur l’Allemagne; k° quatre parties du monde; 5° geographie po-
litique et mathematique de l’Europe; 6° geographie politique et mathe-
matique des cinq parties du monde.
Dans rAllemagne du Sud, les etudes sont ä tres-peu pres les memes que
clans l’Allemagne du Nord. On y attache aujourd’hui plus d’importance
qu’autrefois; ainsi, en 1817, les Realschulen ne comptaient que quatre
annees de cours, plus la preparation.
La geographie avait une heure par semaine en preparatoire et en pre-
miere annde, trois heures en seconde annee, quatre heures en quatrieme
annee. Le cours aujourd’hui est de sept annees : la geographie a deux heures
en troisieme annee, quatre heures en quatrieme annee, cinq heures en
cinquieme, sixieme et septieme annee.
Dans l’ecole superieure de commerce (Wurtemberg), on donne chaque
semaine trois heures a la geographie.
En Allemagne, comme en Suisse, en Autriche, en Suede, le maitre,
dans les cours elementaires, commence par mettre, pour ainsi dire, le
jeune enfant en prdsence des lieux qui l’entourent; il lui fait mesurer la
classe, il dresse au tableau le plan de l’ecole, il interroge les eleves jiour
les amener ä comprendre la position relative des choses, bancs, salles,
jardin, cour, et leur apprend a s’orienter; il leur montre A se guider sur
une carte de la ville ou des environs du village; il y marque, s’il y a lieu,
les collines, les cours d’eau; et il explique chaque chose d’autant plus
facilement que les enfants l’ont prdsente, ou devant les yeux, ou dans la me
moire. La definilion des termes geographiques, en meine temps que leur
representation sur le tableau ou sur la carte, se fait par des exemples :
c’est une des applications les plus naturelles et les plus fecondes de i’en-
seignemenl par l’aspect. De la commune, l’eleve passe au cercle ou a la
province, et aborde cnsuite l’dtudc de son pays et celle de la terre.
<l est en vue de cette metliode que rAllemagne exposait taut de cartes
provinciales el meine des plans de ville, comme Leipsig, en style mural.