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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

ime place en 1802; mais la distribution des matieres semble indiquer 
qu’on se preoccupait nnkliocrement de la methode et qu’on donnait peu 
d’altention ä cette faculte. Sous l’Empire et sous la Restauration, la geo- 
graphie fut presque entierement releguee dans les classes de septieme et 
de sixieme, et 011 s’attacha surlout a la geographie ancienne. En 184a Ja 
geographie fut etroitement assocüie et subordonnee ä l’histoire dans cha- 
cune des classes de grammaire et d’humanites: les professeurs enseignerent, 
quelquefois meine avec profusion de details steriles, la geographie histo- 
rique, mais sans assurer prealablement cette etude sur un foruls solide de 
geographie physique, qui seule peut la rendre veritablement profitable a 
lesprit. Cependant, de cette periode dalent plusieurs livres de classe qui 
rendirent des Services a cet enseignement. 
En i852, la geographie prit rang pour la premiere fois parmi les fa- 
cultes qui etaient I’objct d’une etude particuliere et suivie: quelques no- 
tions preliminaires surlaterre et sur la France, dans les classes clemen- 
taires; 1 etude sommaire de la geographie ancienne et belüde dJaillee de 
la France, dans les classes de grammaire Ja geographie generale, la geo 
graphie de FEurope et la geographie physique, politique, industrielle et 
commerciale de la 1’rance, dans les classes d’humanites. Les programnies 
du 12 aout 1857, rediges sous Je ministere de M. Rouland, modifierent 
quelque peu et amehorerent Fordre des matieres, en plajant en sixieme 
la geographie generale et l’Asie, en cinquieme l’Europe et FAfrique, en qua- 
trieme l’Amörique et FOceanie; puis, avec plus de developpements, FEu- 
ropc en troisieme, les quatre autres parties du monde en seconde, la France 
en rhetorique. Depuis i852, une classe particuliere, ayant Heu une fois 
t°us les quinze jours, avait ete affectee a Fenseignement geographique dans 
chacune des classes d’humanites. e On s’est montre tres-sobre de details 
historiques, disait le ministre en 1867; 011 a juge qu’il fallait imposer 
aux professeurs Fobligation de faire connaitre surtout la geographie pby- 
sique du globe et les divisions generales de la geographie politique ac- 
tuelle, en y ratlachant (juelques notions de geograpliie comparee, pour 
1 intelligencc de Fhistoire ancienne. v 
(-et enseignement s’adressait alors en meine temps aux eleves de la sec- 
tion litteraire et a ceux de la section scientifique. En 186 5, le ministre qui 
supprimait la bifurcation modifia le programme geographique et sup- 
prima la classe de quinzaine. «La geographie, disait-il, est une nomen- 
clature dont la memoire doit se charger, et qui, comme toutes les nomcn- 
clatures, soublic vite. Aussi la faisons-nous apprendre dcux fois: d’abord 
dans les classes de grammaire d’une maniere elementaire, ensuite dans les 
classes d humanites d’une facon plus complete. Pour apprendre cette no-
	        
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