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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
menclalure, il n’est pas besoin (Tune classe reguliere; quelques clessins et 
des inlerrogations suflisent.» C’etait rabaisser la geographie que la traiter 
conime unc nomenclature b Le nouveau programme refl^tait celte preoc- 
cupation; il conservait l’etude de l’Europe en troisieme, et celle des quatre 
autres parties du inonde en seconde; mais il ne donnait a la rhetorique 
qu’une r^vision des cours de troisieme et de seconde, revision sans interet 
pour leprofesseur comme pour les eleves, et il supprimait l’etude particu- 
liere de la France, qui se Irouvait ainsi bannie de notre education nationale. 
Supprimer la classe de quinzaine, affectee 5 1’enseigneinent geographique, 
c’etait le reduire presque a neant, parce que la plupart des professeurs, 
avant a remplir un long programme d’histoire, ne devaient pas trouver de 
temps a en distraire au probt de la geographie. Des Conferences, il est 
vrai, devaient remplacer la classe: elles ne furent guere organisees que 
pour les classes de mathematiques elementaires, et, meine dans ces classes, 
l’enseignement geograpbique ne donna que de tres-mediocres resultats: 
au inois de juillet 1870, le jury charge de la correction des compositions 
d’histoire et de geographie au concours general se plaignait de la «pro- 
fonde ignorance en geographie n, meine chez des eleves dont les copies 
arrivaient a une nomination et dont plusieurs assurement titaient sur le 
point d’entrer a l’Ecole militaire. 
En meine temps que le ministre reduisait la geographie dans l’ensei- 
gnement classique, il l’inlroduisait dans l’enseignement special qu’il fon- 
dait, et lui donnait la avec raison une place importante, comme dans les 
Realschulen. Sur un cours de cinq annees, la geographie bgurait dans 
quatre annees; la geographie physique et politique, avec le departement 
pour point de depart de l’etude de la France, dans les deux premieres an 
nees (annee preparatoire et premiere annee); la geographie agricole, in 
dustrielle, commerciale et administrative de la France et la geogra 
phie commerciaie des cinq parties du monde en seconde et en troisieme 
annee 2 . 
En 1871, M. J. Simon, ministre de l’instruetion publique, chargea 
MM. Levasseur et Hinily de faire une inspection generale des etablisse- 
1 Le ministre ajoiilait, il est vrai: «La geo 
graphie n’est pas seulement une nomenclature, 
eile est encore une Science fort belle, trte-phi- 
losophique, et qui expliqne la moitie de la 
destinee des peuples. Aussi faut-il sans cesse la 
meler ä f liisloire.’> Il avait lui-meme applique 
ce principe, comme professeur, dans plusieurs 
onvrages classiques et dans sa remarquable In- 
troduction a l’lustoire de France. Mais, pour 
que cette Science soit cultivee, il faut qu’elle ail 
une place distincte dans l’enseignement. 
2 M. Baudouin, inspecteur general de l’en- 
seignement primaire, Charge de preparer l’en- 
semble des programmes, demanda a M. Pe- 
rigot de rediger celui des deux premieres 
annees, ;i M. Levasseur celui des deux autres 
annees.
	        
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