E N S EIG N E M E N T S U P E RIE U R.
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ä peine quelque cliose, la France, eile, oflVait un ensemble interessant
vraimenl cligne d’etre e tu die. C’est sans contredit a l’initiative du Ministere
de l’instruction publique et a son Intervention aupres de lous les corps
enseignants qui dependent de lui, que nous devons cet important resultat.
Tel est, au moins en matiere d’exposition, Tavantage de notre Organisation
universitaire. C’est encore un des bienfaits de la centralisation.
Les documents qu’il a envoyEs a Vienne, et qui tendent a faire connaitre
les progres accomplis dans notre enseignement, sont assez considerables.
II s’est adressE d’abord aux facultas de Paris, qui lui ont remis tous les pro-
grammes de leurs cours depuis 1871. La FacultE de droit lui a donne,
en outrc, les theses de doctorat soutenues par ses Cleves dans ces dernieres
anriees. La FacultE des lettres a joint aux siennes les textes des sujets
donnes aux sessions d’examen de 1870 a 1873 pour le baccalaureat es
lettres, pour la licence et pour le concours de 1’agrEgation des lycees; la
Faculte de mEdecine, qui compte annuellement un grand nombre de doc-
teurs, n’a envoye que les travaux couronnes; la Faculte des Sciences a
egal cm ent livre ses trois sortes de theses pour les Sciences mathEmatiques,
physiques et naturelles; la Faculte de theologie, enfm, a complete cet
ensemble en fournissant les siennes.
Viennent ensuite certaines facultes de province, qui ont tenu a honneur
de repondre ä l’appcl du Ministere en envoyant, elles aussi, leurs theses
de doctorat. Leur nombre s’eleve a 19, dont 9 pour le droit, 5 pour les
Sciences, 2 pour les lettres, 2 pour la theologie et 1 pour la medecine. Ce
sont les facultes des villes d’Aix, de Besancon, de Caen, de Dijon, de
Douai, de Grenoble, de Lyon, de Montpellier, de Moulins, de Nancy, de
Poiliers, de Rennes et de Toulouse. L’Ecole superieure de pharmacie de
Montpellier y figure aussi, representde par ses theses et syntheses de doc
torat. On a de meme reuni les comptes rendus des seances de rentree dans
toules les facultes de France pour l’annee 1872, et un clioix de rapports
traitant de lAtat de Tenseignement superieur dans les departements.
Nos grands Etablissements de Paris, le Museum d’histoire naturelle, le
College de France, l’Ecole normale, etc., ont fait connaitre le programme
de leurs cours et leur regiement interieur. L’Ecole des chartes y avait
ajoute un choix de positions de theses avec les specimens des fac-simile de
chartes qui servent aux Etudes de l’Ecole. Gräce äces documents assez com-
plets, eile a pu donner de son Organisation et de son fonctionnement une
idee preeise. Nous savons de bonne source qu’elle n’a point passE inaper-
cue a Vienne, car, dans une publication Etrangere, un ecrivain autorise, le
docteur professeur Härtel,a fait d’elle le plus vif Eloge. sLa France, dit-il,
pciit elre fiere de son Ecole des chartes. L’Etat excellont des archives et des