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EXPOSITION UNI VEHS EI, LE DE MENNE.
ils l’aident dans ses decouvertes, et commencent a eil faire avec lui. Grace
a un credit special inscrit au budget de l’Etat, ces laboratoires sont pourvus
des instrumenls et des appareils les plus perfectionnes. Le savant sous la
direction duquel ils fonclionnent n’a besoin que de l’assentiment du rni-
nislre pour s’entourer de tels ou tels collaborateurs; il conserve d’ailleurs
l’enliere liberte de diriger ses travaux et ceux de ses eleves en debors de
tout programme officiel, dans la voie qui lui parait la plus profitable ä la
science.
L’Ecole pratique desbautes etudes, instituee parle second decret, a pour
but de placer a cot4 de renseignement theorique des facultas les exercices
qui peuvent le fortifier et l’etendre.
Ce mot d’Ecole pratique, qui, dans sa signification ordinaire, eveille
certaines idees d’ulilite industrielle, doit elre, au contraire, pris dans son
sens le plus 61eve. Pratique est ici oppose a theorique, l’enseignement de
l’Ecole devant etre dirige a un tout autre poinl de vue que celui de la
Faculte.
Elle est divisee en quatre sections :
i° Mathematiques;
2° Physique et cbiinie;
3° Histoire naturelle et pbysiologie;
4° Sciences historiques et philologie.
Nous donnerons tout a l’heure sur chacune de ces quatre sections
quelques details d’organisation.
Les professeurs ou savants charges de la direction des travaux prennent,
dans la seconde ctla troisieme seclion, le titre de directeurs de laboratoires;
dans la premiere et la quatrieme celui de directeurs d’etudes.
Les etudiants entrent a l’Ecole sans aucune condition d’äge, de grade
ou de nationalittL Ils sont adrnis provisoirement, sur l’avis du directeur au
cours duquel ils se font inscrire, puis, apres trois mois de stage, leur
admission est, s’il y a Heu, prononcee par le ministre. Ils jouissent des
avantages que confere rinscription a l’Ecole, pendant trois ans, terme qui,
dans aucun cas, ne peut etre depasse; ils ont, par cons^quent, la liberte
d’assister aux lecons orales des professeurs dans les cours publics, aux
Conferences, specialcment destinees a l’Ecole, que font ces memes pro
fesseurs, ou, a leur defaut, des repeliteurs choisis par le ministre parmi
les eleves sortants de l’Ecole normale et les agreges de l’enseignement
public; ils prennent pari aux travaux des laboratoires d’enseignement et
de recherches; s’ils sont candidats au doclorat, ils peuvent elre aulorises
a preparer leur these dans les locaux de l’Ecole; ils peuvent enfin, dans
certains cas, obtenir une indemnile annuelle, des dispenses, des mis-