600 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
teur du laboratoire et dun agrege preparateur, s’y uccupe de chimie phy-
siologique et y poursuit une serie de travaux, devenus celebres, sur les
questions relatives aux fermentations, a la gEneration, au role des etres
microscopiques, et a diverses applications industrielles qui en dependent:
maladies des vins, fabrication du vinaigre, de la biere, maladies des v'ers
ä soie, etc.; travaux mis en hindere rEcemment encore par un vole de
l’Assemblee nationale.
8“ Celui de M. II. Saintc-Claire Deville, ineinbre de l’Institut, ä l’Ecole
normale superieure. Pendant que le laboratoire d’enseignernent donl il est
titulaire a la Sorbonne fonctionne a la Faculte des Sciences, ainsi que nous
1 avons exphque toul a l’heure, sous la direction de M. Schutzenberger,
M. Sainte-Claire Deville se livre, dans le laboratoire de chiinie de 1’EcoIe
normale, a des recherches sur les metaux et sur les agents chimiques les
moins connus. II estassiste d’une douzame de collaborateurs, qui sont pour
la plupart des professeurs et des savants deja connus par d’imporlants
travaux, dont presque lous ont EtE prepares dans le laboratoire.
9° Celui de M. Wurtz, doyen de la Faculte de medecine, que nous nous
sommes tout a Iheure borne a noter comme laboratoire d’enseignement, a
refu depuis quelques annEes deja de nombreux Eleves; les uns, etudiants
en medecine, s exergaient a acquerir des connaissances pratiques ayant prin-
cipalement pour objet la chimie organique; les aulres, plus avances, se
bvraient ä des travaux de recherches qui ont et4 pour la plupart publies
dans les Comptes rendus de l’Academie des Sciences, dansle Bulletin de la
soci^te chimique de Paris, ou dans les Annales de chimie et de physique.
Les travaux n ont jamais ete interrompus, meine pendant le siege de Paris.
(j est la que les eleves et le maitre, employant les loisirs forces que leur
donnait cette funeste epoque, etudiaient certaines (juestions relatives ä
1’alimentation publique ou a la defense.
Pour 1 etude des Sciences naturelles comme pour celle de la physique et
de la chimie, les livreset l’enseignement oral sont insuffisants : la pratique
est appel^e a y jouer un role considerable. Aussi retrouvons-nous dans la
troisieme seclion une Organisation analogue ä celle de la seconde, aussi
bien pour la division des travaux de laboratoire que pour la classification
des travaux de recherches ayant pour objectif la solution de questions non
encore resolues, et, par cons^quent, lesprogr^s de la science, travaux pre-
paratoires deslines a donner des connaissances pratiques aux eleves qui veu-
lent approfondir leurs dtudes; ils s’accomplissent les uns et les autres dans
les laboratoires de nos grands Etablissements d’enseignement superieur, qui
deviennent alors, suivant les cas, ou laboratoires d’enseignement ou labo
ratoires de recherches. Pour y elre admis, il laut justilier des connaissances