EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
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y poursuivent des recherclies et y travaillent pour la redaction de dieses
ou de memoires.
4° Le laboratoire de physiologie de M. le professeur Marey, au College
de France.
II est specialerncnt consacre a l’etude experimentale des phenomenes
mecaniques de l’economie animale. Ce savant y a fait des recherclies im
portantes sur le mecanisme du vol, au moyen d’inslruments ingenieux
qui ont ete envoyes ä l’Exposition de Vienne. D’autres travaux tres-inte-
ressants sur la locomotion liumaine, sur les rapports qui existent entre la
circulation du sang et la respiration, des experiences sur les causes qui
font varier la frequence et la force des battements du creur, ont ete ac-
complis par ses eleves dans ce laboratoire et sont consignes dans un vo-
lume qui a pour titre : «La machine animale.»
5° Le laboratoire de M. Vulpian, professeur a la Faculte de medecine,
est consacre a l’anatomie et a la physiologie pathologique. Six personnes
y travaillent. Ce sont des docteurs en medecine et des internes qui y
viennenl poursuivre et completer, notamment pour les autopsies, cerlaines
observalions qui, dans les höpitaux, sont inevilablement sommaires.
6° Le laboratoire d’bistologie normale et pathologique, dirige par
MM. Charcot et Robin, professeursa la Faculte de medecine, avec les doc
teurs Hayem et Lcgros pour directeurs adjoints. 11 est silue a l’ecole pra-
tique de la Faculte de medecine, et vient d’etre ouvert aux etudiants pour
des demonstrations et exercices d’bistologie normale.
7° Le laboratoire de pbysique vegelale de M. Georges Ville, au Museum,
qui se trouve dans les memes conditions.
8° Enfin le laboratoire de Zoologie experimentale de M. Lacaze-Du-
thiers, membre de l’Institut et professeur ä la Faculte des Sciences, avec
Station maritime a Roscoff. Rien que l’installation en soit ä peine terminee,
deux ou trois personnes s’y sont rendues pour des recherclies experimen
tales sur la nature, qu’ils ont etendues au\ regions voisines. Elles ont rap-
porte de tres-nombreux objets, aujourd’hui deposes dans les collections de
la Sorbonne.
Telle est en detail, et pour les Sciences physico-chimiques et pour les
Sciences naturelles, l’organisation des laboratoires. Avant la fondation de
l’Ecole pratique des hautes etudes, la plupart des eleves de nos facultes
^taient completement priv^s de ce genre d’instruction; aussi nepouvaient-
ils acquerir sur toutes ces matieres que des connaissances superficielles.
Aujourd’hui, sans et re astreints aaucun sacrifice pecuniaire, tous les elu-
diants qui veulent les approfondir sont arlmis gratuitement dans les divers
laboratoires sous la direction de maitres habiles; ils se familiarisent avec
