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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

cm EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
ainsi: II existe pour certaines professions un enseignement organise, dans 
les ecoles cpic frequente notre jeunesse franraise. Les etudiants qui pro- 
jeKent de prendre un jour le titre de n^decin, d’avocat ou d’ingenieur 
savent qu’en tel endroit ils pourront recueillir les connaissances pratiques 
exigees dans l’exercice de leur future profession; l’apprenti arcliitecte, Iui, 
ne ]>eut corapter sur aucune direction; il ne jouit pas ä cet egard des avan- 
tages offcrts a tel ou tel de ses camarades qui embrasse une autre carriere; 
il ne sait trop ou apprendre son metier et n’a d’autre parti a prendre que 
celui-ci: entrer aussi jeune que possible dans l’atelier dun architecte qui 
fait des eleves. S’il a bien choisi, il acquerra assez vite comme dessina- 
teur 1 habiletd de main qui 1 ui est indispensable pour ses travaux futurs. 
Son crayon 1 aidera ensuite a trouver un emploi aupres des archilectes 
occupes, des entrepreneurs ou des industriels; puls, au bout de quelques 
annees, il s octroiera le titre d’architecte. Il fera, commebeaucoup d’autres, 
de 1 architecture courante; il construira, il batira tant bien que mal d’apres 
les principes usuels repandus autour de lui, uniquement guide par son 
gout personnel et par un Sentiment esthetique peu developpe, aussi obscur, 
aussi vague qu’on voudra bien l’imaginer. 
11 en est d’autres qui, souhaitant se classer avec un titre special, entrenl 
a 1 Lcole des beaux-arts et s engagent dans la sene des concours con- 
duisant, avec 1 aide du succes, jusqu’a l’obtention du prix de Rome. Ces 
derniers sont peu nombreux; ils connaissent ä l’avance les dilTiculles qui 
les attendent, et, pour pouvoirles aborder, il leurfaut une preparation de 
longue main qui exige du temps et des ressources pecuniaires. Ces tra- 
vailleurs d’eiite se sont plaints, eux aussi, des hesitations et des tatonne- 
ments quiont marque le commencement de leur carriere, et qu’ils eussent 
certainement eviles s’ils avaient pu s’appuyer sur les solides assises d’un 
bon enseignement. 
La necessite dedoter larchitecture d’un veritableenseignement, propre 
ii la relever et ä lui rendre son prestige passe, s’est donc imposee nux 
quelques esprits qui, en i865, ont pris l’initiative d’une riiforine en cette 
matiere. Partant de ce point de vuc, que l’industrie qui enfante et distribue 
les richesses materielles des socidtes avait su cr<5er son enseignement par 
l’Lcolc centrale des arls et manufactures, ils ont cherche ä cr^er de toutes 
jiieces un enseignement superieur libre, ii constituer et a developper l’ins- 
truction propre de l’architecte a cöte de l’education jirofessionnelle qu’il 
puisait, dune maniere incomplete souvent, dans les ateliers isol^s, a 
iclever cntin moralement la jeunesse adonnee ä ce genre d’etudes par 
1 enlrainement et 1 excitation qu’olTre ii l’esprit un milieu chaleureux et 
convaincu.
	        
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