50 EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
Boucle de Marne, et, apres un trajet de i3,ooo mitres, revient sur elle-
m^iiie passer ä 1 kilometre environ de son point de d6part. Le canal de
Saint-Maur coupe l’isthme ä son point le plus etroit par un court Sou
terrain. ,
Pour ne point nuire 4 la navigalion, la Ville a freust un second
souterrain qui conduit 1 eau a son usine.
Les travaux, commences en i864, ont 6t6 termines en *865. La chute
qu’on gagne ainsi est de 5 m ,io environ en tres-basses eaux : eile est en
moyenne de 4 m&tres.
Deux des roues du Systeme Girard sont employees 4 monter 12,000
metres cubes d’eau par 2 4 heures, pulste dans la source que j’ai d6cou-
vertc 4 Saint-Maur. Le puisage est fait 4 l’allitude 28, et l’eau est 6lev6e a
I’altitude 108 dans le r6servoir de la Dhuis 4 M6nilmontant, soit 4 80
metres de hauteur.
Les deux autres roues et deux des turbines puisent 28,000 metres
rubes d’eau de la Marne 4 I’altitude 34 metres, et les refoulent 4 I’altitude
100, soit 4 66 metres de hauteur, dans les bassins interieurs de Meml-
montant.
En (in une des turbines prend 12,000 4 i5,ooo metres. cubes deau a
I’altitude 34 metres, et les 6leve 4 I’altitude 72 metres, soit 4 38 m4tres
dans le lac de Gravelle, qui sert de r6servoir 4 la distnbution du bois de
Vincennes.
Lorsque toutes les maehines marchent, le volume deau monto en 2/1
heures par l’usine de Saint-Maur est donc de 52,000 4 55,000 m&tres
cmbes. En 1873, le volume d’eau maximum a ete monte en mal et sest
<dev6 4 51,076 metres cubes. Le minimum a eu heu apres le chomage de
la Marne, pendant le remplissage des hiefs, au mois d’aoüt, et ne sest
61ev6 qu’a 27,2 16 metres cubes.
C’est pour parer 4 cette faiblesse du Service, qui a toujours heu au mo-
ment 011 l’eau est le plus necessaire, pendant les grandes chaleurs, qu on
tUablit en ce moment les deux maehines 4 vapeur de i5o chevaux.
Usine de Trilbardou. — Depuis 1857, toute la partie de la France si-
tu6e au nord du plateau central a souffert d’une s6cheres.se dont on ne
trouve aucun exemple dans les xvif et xvnT si4cles, et tr6s-probablement,
en remontant dans les siecles anterieurs, jusqu’au xv c . 11 est resulte de ces
secheresses que non-seulement la navigalion des canaux Samt-Denis et
Saint-Martin, alimentesparies eaux du canal de l’Ourcq, etait arretöe
pendant les mois chauds, mais encore que la Ville ne pouvait lirer de ce
dernier canal les io5,ooo metres cubes quelle a le droit dy puiser tous