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TRAVAUX DU GENIE CIVIL.
lesjours. En rt 5 alitt$, ce puisage est tornbo dans certains mois au-dessous
de 80,000 metres cubes.
Cette Situation etait intolerable, et i’Etat a autorise la Ville de Paris ä
puiser dans la Marne 5oo litres d’eau par seconde au moulin de Tril-
bardou, dont eile a fait l’acquisition, et un pareil volume de 5oo litres au
barrage d’Isles-les-Meldeuses, construit par la navigation et dont la chute
a &e mise a sa disposifion.
Ges usines ne travaillent donr que pendant les basses eaux d’ete, lors-
que l’alimentalion du canal de l’Ourcq est insulfisante.
On a expose a Vienne ie modele de la roue principale de Trilbardou.
G est une roue de cöte du Systeme Sagebien. Son diamelre est de 1 i m ,o4;
sa largeur en couronne, de 5 m ,g6. La chute variede Ao centimetres a i",so;
la roue peut absorber de 5oo a 1,100 litres d’eau par seconde et par
metre de couronne; eile fait un tour et demi par minute. Elle eleve l’eau
a 1 5 metres environ, et peut en monter 28,000 metres cubes par jour. Son
rendementen eau montee, lorsque la chute est bonne, est egal aux 7—de
la puissance th^orique de la chute. C’est cerfainement le meilleur moteur
que la Ville possede.
II est inutile de decrire les autres etablissements qui elevent l’eau dis-
tribuee dans Paris. Ges etablissements sont pourvus cle machines a vapeur
et de pompes dont les types sont connus. Le tableau suivant donne les
r^sultats obtenus en 1873 avec ces machines.
On doit faire remarquer que deux des etablissements, Auteuil et la
Fontaine du But. sont des etablissements purement provisoires.