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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

TRAVAUX DU GßlNIE CIVIL. 63 
Report i/i,3ig mAtres. 
Arcndes et substructions d’Arcueil, de Gentilly, des for- 
tifications 9,602 
Siphon du fort de Montrouge 275 
Lokgüedr totale 1 7,196 mAtres. 
Entre le siphon de l’Orge et la Bievre, le tracA Iraverse d’abord la 
partie inferieure des terrains miocenes: dans le souterrain de Champagne, 
il rencontre notamment le calcaire A ostren longiroslns; ä partir de lasortie 
de ce souterrain jusqu’a i,5oo metres de l’Hay, la tranchAe traverse le 
limon des plateaux et attelnt les amas de meulieres. II entre ensuite en 
souterrain dans les glaises vertes, sur une longueur de 9,800 metres. 
Cette partie du travail a die rendue tres-diffieile par la presence de la 
nappe d’eau des marnes vertes qu'on a rencontree presqtfe partout. L’a- 
queduc est construit sur un large tuyau de drainage qui conduit l’eau de 
cette nappe dans l’ancien aqueduc d’Arcueil, dont le dAbit a etA presque 
doubld. L’aqueduc marche ainsi a quelque distance de celui d’Arcueil 
jusqu’au vdlage de ce nom, et il franchit la valide de la BiAvre sur 77 ar- 
cades de 990 metres de longueur totale, superposAes a celles du pont- 
aqueduc de Marie de MAdicis, et qui s’Alevent a 38 metres au-dessus du 
fond de la valide. One des photographies de l’Exposition represente une 
partie de cet ouvrage; on y voit un reste de l’aqueduc romain et le pont- 
aqueduc de Marie de MAdicis surmontA par les arcades de la Vanne. Avant 
d’arriver a l’aqueduc d’Arcueil, le tracA rencontre une faille qui relAve le 
calcaire grossier au niveau des marnes vertes, et il reste dans ce calcaire 
jusqu’a Paris. 
Le calcaire grossier a dte exploite presque partout, soit en souterrain, 
soit a ciel ouvert, et de grands travaux de consolidation ont du Atre exA- 
cutds A une vingtaine de metres au-dessous du sol. 
La description sommaire qui precede donne l’indication des ouvrages 
d’art qui ont du Atre exAcutds en divers points de l’aqueduc. 
En genAral, on s’est servi, pour les ma$onneries, des matdriaux qu’on 
trouvait sur place dans le pays. Ainsi, depuis l’origine du tracA jusqu’a la 
limite du terrain cretace (voir ci-dessus), les mafonneries des parties 
couvertes de l’aqueduc ont ete faites en silex de la craie avec mortier de 
ciment. Entre cette limite et le Loing, on a fait usage du beton agglomerA, 
Systeme Coignet, avec sable de riviAre, seule matiere qu’on avait sous la 
main. 
Depuis le Loing jusqu’aux arcades de Chevannes, les seuls matAriaux 
disponibles etaient les gres tendres et le sablon fin de Fontainebleau. Il a
	        
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