TR.WAUX Dü GENIE CIVIL. GS
motte l’hypothese qui se realise aujourd’hui, c’est-ä-dire que cette consoin-
niation soit la moitiC de la consommation totale, on trouve que le volume
d’eau qui, apres l’achevemeut des aqueducs, sera livre au service prive,
sera de 11 /i litres par tele et par jour.
Distribution de l’eau. — Le Service public et le Service prive ne seront
jamais completement separes, meme lorsqu’il y aura deux conduites dans
toules les rues. II a ete elende que les abonnes conserveraient toujours 1c
droit de prendre leur eau dans la conduite du service public, lorsque cela
leur conviendra mieux. Ainsi, des cette annCe, l’eau de la Vanne, destinee
au service prive, circulera dans les quarfiers bas et moyens a cote de l’eau
de 1 Ourcq, destinee au service public. Les abonnes pourront, si cela leur
convient, prendre l’eau de l’Ourcq, qui se vend Co francs le metre cube, de
preference a leau de la Vanne, qui se vendra, romme l’eau de Seine,
i 2 o francs le metre cube.
Les abonnes et les agents du service public puisant sur les meines con
duites, il est absolument impossible de dire avec precision quel est le vo-
lume d eau affecle & chacun de ces deux grands embrancliements de la
distribution, le service public et le service prive. Voici des indications
approximatives sur ce point interessant. Le nombre des maisons de Paris
est de 70,000. Au 1" janvier 1878, le nombre des propriCtaires abonnes
aux eaux de la Ville se decomposait ainsi:
Eau de l’Ourcq
NOMBBE
D’ABONNEMENTS.
NOMBRE TOTAL
DE METltES CDBES PAR JOUR
d’apr^s les polices.
PRODUIT 1
ANNUEL EN ARGENT j
au t er janvier 1873. I
15,706
29,i83
36,832
3 7 ,8'i8
2,o/l2,/i56 f 20®
3,871,992 65
Eau de Seine et autres
Totaex
37,889
7V670
5,914,448 f 85 c
II fautajouter auproduiten argent les recettes des fonlaines marchandes
et quelques accessoires. La liquidation de 1878 s’est elevCca 6,388,898 fr.
hi cent.
La consommation journaliere depassc debeaucoup 7/1,670 metrescubes
d’eau, surtout pcndant l’ete, parce que les eaux de l’Ourcq et une partie
des autres eaux sont distribuees a robinet libre, et qu’il y a un gaspillage
Enorme dont il ne faut pas se plaindre, car la salubrile de la Ville en profite.
IV.