14
GRUPPO II.
Gh abitanti di Otahiti preparano pure con la scorza una speeie di
tessuto, in un modo del tutto speciale. Non ne intessono le fibre, ma le
soprappongono le une alle altre ed innestano poi insieme vari tratti o
lembi di libro, purgato, sia mediante la macerazione, sia altrimenti, della
epidermide e di altre parti Iegnose. Costituito in tal modo un tutto piü
o meno voluminoso lo si percuote con un maglio, fino a che abbia
preso I’apparenza di una vera e propria tela, la quäle perö e sempre
rigida e poco pieghevole, si rompe facilmente, assorbisce e trattiene lun-
gamente l’umidita.
Nella sezione Giapponese, come era naturale, si osservavano molti saggi
di fibre della Brussonetia e di oggetti preparati con essa.
L’lsola di Maurizio avera anche preparato alcune fibre tratte dalla
scorza del Morus tartarka (Chinese Mulberry) il quäle, come quasi tutte
le piante della famiglia delle Moree, non escluse quelle che presso di noi
si coltivano pel nutrimento del baco da seta, contengono negli strati
corticali fibre sottili, bianche e tenacissime I 1 ).
(1) Credianio opportuno di inserire il seguente importante articolo pnbblicalo nel N.14 del 2 di aprile 1874
del giornale L'Agriculture pratique di Lecouteux.
Ulilisation des ecorces de mürier. — Les ecorces du mürier renferment en abondance une fibre remar-
quabie par sa finesse, son eclat, sa blancheur el sa tenacite.
En ecorcant ie branches de mürier au für et a mesure de la laille, et en soumettant les ecorces brutes
a un malaxage special, on obtient des lanieres corlicales depouillees de l'cpiderme brunülre et conlenanl del
oO a 60 pour 100 de fibre pure.
Ce produit est estime de 18 a 20 fr. les 100 kiiog. comme matiere premiere de la papeterie.
, , 11 ser “ it dapprecier autrement que par heclare le produit en ecorces des terrains planles de
muriers. C’est donc l’hectar que nous choisirons comme unite de mesure.
Un heclare plante en muriers, produisant annuellemenl 10,000 kiiog., au moins, de bois d’emondage
fournmi 700 kiiog. par an d'ecorces nettoyees et seches. Dans les terrains legers le produit sera memc
plus eleve.
Ainsi, en decorticant loutcs les branches provenant de la taille d'un heclare de muriers, on obtiendra un
produit vaiant de 126 ä 140 fr.
Les frais necessaires pour la preparation de cette ecorce nettoyee elant de 3 fr. pour 100 kiiog. le benefice
net de 1 Operation sera de 105 ä 119 fr. par hectare et par an.
Similaire du colon par la dimension et la finesse de ses fibres, la fllasse de mürier lui est bien superieure
par sa tenacite et son eclat soyeux.
II est donc permis d'esperer qu'un jour vicndra oü ce precieux leitil aura un meillcur emploi que celui
fiue nous lui rescrvons aujourd’hui.
En attcndant, vu la rarele et la cherle du chiilon, la necessite dün outillage special pour la fabrication
des pütes b papier de paille et d’alpha, et parlant de leur prix eleve, on peut admettre, sans presumplion,
que les ecorces du mürier, en raison de leur prix modique, de la facilite avec laquelle eiles peuvcnt etre
travaillees, Sans ricn changer aux procedes et a l’outillage en usage dans les papeleries, trouveront toujours un
debouche certain et assure.
Sans parier d'Olivier de Serres, qui fit lisser pour le roi Henri IV un Service de table en filasse de
mürier, de nombreux chercheurs ont travaille a la Solution de ce difficile Probleme.
Citons entre tous M. Cabanis, qui a publie une excellente brochure sur ce sujet el a excite l’admiration
des visiteurs de l'exposition de Londre (1862) par les beanx echantillons exposes.
On peut encor citer, d’apres M. Cabanis, MM. Dupouchel, Camboa et Lerouge.
Mais toules les tentatives faites jusqu’i ce jour n'ont eu pour but que I’ulilisation industrielle des fibres,
ct non l’oblenlion economique des ecorces.
Doter les contrees sericoles A'islrimenls simples, legers el peu coAleux, produisant sur place el ä
peu de frais un produit immedialement vendable, lei etail le probleme ä resoudre.