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Volltext: Études sur l'Exposition universelle de Vienne 1873: ouvrage faisant suite aux études sur l'exposition universelle de Paris 1867

EXPOSITION DE VIENNE. 
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radioles. Mais l’inconvenient n’est pas tres-serieux, car la difference est peu 
sensible a La vne. 
La plus grande des deux especes de eolonnes en eompte dix, dont les dimensions 
en plan sont 1,524 X 0,610 metres. Elles sont disposees exaetement comme les 
grandes eolonnes du toit inferieur, la longueur dans le sens du rayon. Ce sont de 
simples poutres en treiliis dont les semelles correspondent aux deux cötes etroits 
des eolonnes, tandis que l’äme repond a la largeur. Les petits cötes forment la 
partie principalo du Support et consistent chacun en uno simple plaque de 6 mm 
d'epaisseur sur laquelle sont rivees deux cornieres de 0,060 X 0,060 X 0,007, le 
treillis servant seulement ä empecher les deux cötes de s’ecarter. 
Les plus grancls cötes so divisent en sept panneaux, composes chacun de deux 
fers en diagonale, et separes Tun de l’autre par des traverses horizontales en 
cornieres de memo section que celle des eolonnes. Celles-ci sont ronforcees en 
haut et en bas par des plaques additionnelles qui reunissent ensemble les cötes et 
leur donne de la raideur; les petites eolonnes, au nombre de vingt, sont exacte- 
ment de mßme longueur (10.463 metres) que les grandes, et de meme forme. La 
principale difference est dans la dimension de la section transversale, qui, pour 
celle qui nous occupe, a 1.000x0.400. Pour les deux genres de eolonnes, 
l’epaisseur des plaques est de 6 mm . 
Dimensions des cornieres 0,060 X 0,060 X 0,007 metres. 
Dimension des rivets 15 mm . 
Lcartemcnt dos rivets 0,120 m . 
Les eolonnes sont reliees ä leur partie superieure par une holte circulaire pareille 
a celle du toit inferieur, sauf les dimensions. Tout le reste est en fait la reproduc- 
tion a une echelle plus petite de la plate-forme et de la toiturc que nous avons 
deja decrites, et nous pouvons maintenant passer a la petite lanterne, qui avec 
son döme forme le couronnement de l’edifice. 
Cette partie est semblable comme forme, a la grande lanterne, mais il n’y a que 
dix eolonnes de 0,060 metres de hauteur, reliees dans le haut par un simple 
treillis et surmontees par .autant de. poutrelles mürbes qui eonstituent les formes 
du döme. Ces fers cintres, au lieu de se couper au centre du bätiment, aboutissent 
a un anneau cylindrique, disposition pareille ;i, celle adoptee pour les poutres 
radiales des cönes superieurs et inferieurs. Cette anneau forme ici une Sorte de 
plate-forme, sur laquelle se trouve montee une couronne en töle doree faite sur le 
modele de la couronne imperiale d’Autriche. II nous reste pour terminer ce que 
nous avons ä dire sur la construction en fer de l’edifice, ä parier des töles qui 
forment l’epaisseur du toit meine dont la construction, si simple, n’exige pas une 
longue description. Le toit est forme de plaques de section conique ayant 12 mm 
d’epaisseur a la base et 1 l mm en haut. 
Les jonctions longitudinales dans le sens du rayon sont a recouvrement, rivees 
avec des rivets de 18 mm . ä 0 m ,160 m . d’ecartement, sauf ceux de la partie comprise 
entre les deux anneaux formant la couronne exterieure dont l’effort de tension est 
plus grand, et pour lequel les joints sont ä double plaque avee quatre rangs de 
rivets, ecartes de 100 mm . Les jonctions des töles, suivant la circonference, agissant 
par compression, sont ä recouvrement ordinaire. 
L’achevement architectural de Tedifice et la description du mode employe pour 
Verection, formeront le sujet de notre prochain article.
	        
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