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I/arcliitecturf! <>c: Palais, (Suite). 
Nous avons decrit dans notre precedent article la charpente en fer(l), Fossature, 
dirions-nous bien, de la rotondc. Pour terminer, il nous restc a montrer comment, 
de cette construction sortie toute nue, sans la moindre ornementation des mains de 
Fingenieur, on a fait une oeuvre monumentale d’architecture. 
II faut se rappeier que Fexterieur de FediFiee (nous parlons ici de la rotonde), 
est cqmpletement cntoure d’une annexe circulaire, et que les colonnes de cette 
rotonde s’elevent au-dessus du toit d’environ l m ,83, de maniere a n’en rendre 
visible ä Fexterieur qu’une tres-petite partie au-dessus du ebne, et comme le ebne 
ui-meme, avec ses armatures, n’est susceptible d’aucun ornement, on voit de 
suite que les deux lanterncs deviennent soules le rnotif d’une richc decoration. 
De fait, dies apparaissent comme un temple circulaire Charge d’ornements, debout 
sur un enorme piedestal pyramidal. A Finterieur c’est tout different, car chaque 
partie de Fedifice est propre a recevoir une decoration fastucuse. Le temps qui 
restait ä Fexecution des ornements n’a pas permis de faire quelquc chose de com- 
plet et surtout de durable; mais cependant, tel quelle est, eile pourra durer 
quelques annees et recevoir ä un certain moment une retouche et un fini plus 
serieux. 
Le style general de l’architecture, autant qu’il peut appartenir ä un Systeme, 
represento le style romain de la Renaissance; il consiste en un melange de pilastres, 
de colonnes et d’arcades ornes a profusion de corniches, de moulures et autres 
ornements en relief, sans compter le decor en couleur. Le dessous du toit est 
recouvcrt d'uno toile tendue en Segments tronques, correspondant chacun a 
l’espace compris entre deux poutres radiales, ornee de grandes figures d’anges en 
couleur et or, avec larges bordures de riclies dessins et terminee a la circonference 
exterieure et interieure par une moulure circulaire qui forme comme une magni- 
lique couronne a la base du eöno et a l’ouverture de la grande lanterne. 
Chaque colonne represente un grand pilior rcctangulaire reposant sur un 
piedestal et supportant un large entablement et une corniche sur laquelle s’appuie 
le ebne. Les cötes etroits (I ra ,22) des colonnes, sont surmontes de chapiteaux 
corinthiens; et les plus larges (3 m ,04) sont coupes en deux pilastres d’oü partent 
les arcades qui relient les colonnes. Pour fixer ces pilastres a la charpente en fer 
on a pris la disposition suivante : Les colonnes sont encastreos de toute leur hauteu r 
dans des pieces de bois, disposees de maniere que les angles de chaque pilastre 
soient formes par l’une des poutres du bäti en charpente, qui s’elargit dans le bas 
pour fermer piedestal. Los arcades sont egalement en bois, et Fespaco au-dessus, 
compris entre les colonnes, est occupö par un chässis leger qui leur donne de 
(i) On nous a fait ecrire echaffuudages, lire echafaudaffes.