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Volltext: Catalogue des produits industriels et des oeuvres d'art - Belgique, Exposition Universelle de Vienne en 1873

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Bruxelles, — Ne ä Anvers, en 1828; eleve de 
l’Academie royale de Bruxelles. — Medaille d’or 
Bruxelles, 1866; Chevalier de l’Ordre de Leopold, 
1869. 
165. — llnma. (Appartient ä Sa Majeste lc Roi dos Beiges.) 
166. —'Marche des saisons. (Appartient au Musde royal de pein- 
tui'o et de sculpture de l’Etat.) 
167. — Une fenelre italienne. 
168. — Devincresse. 
169. — Reverie. (Appartient ä M mc de P.) 
SOUBRE (Charles), 14, rue des Augustins, ä Liege. — 
Ne ä Liege, le 4 fevrier 1821 ; cleve de I’Academio 
des beaux-arts de cette ville. — Medaille d’or 
Bruxelles, 1866. 
170. — Une famille de Nobles (Gueux) devant le Conseil de sang; 
prix : -10,000 francs. 
L’ocuvre de vengeance qu’il s’agissait d’accomplir ne parat pas pouvoir fctre 
i-onfiee aux tribunaux exislants : les formalitös de la procfclure reguliere etaient 
trop loiigues. Le due d’Albe crfea done un nouveau tribunal, qui s’appela : Conseil 
des troubles, mais qui est mieuX connu dans l’histoire sous le terrible nom de 
Conseil de sang, que lui donna le peuple. Parmi les personnages les plus consi- 
dcrables qui siögeaieqt dans ce corps 6tait Juan Yargas, avoc.at espagnol, hominc 
infäme, ayant toute la confiance du duc d’Albe, qui cependant se rdservait de 
dGcider en dernier ressort. Tous ceux qui avaient tenu des prfiches, löge ou 
assistö des prfrlicateurs devaient £lre arrßt6s comrae eoupables de haute trahison. 
On fit appel h toules les denonciations pour accabler les malheureuses victimes. 
Dans le nombre, se trouvaient beaucoup de nobles et de riches parliculiers; ij 
6tait spöcialement recammande aux comraissaires de s’assurer de 1 6tat de 
fortune des accus^s. La cruautö des persecuteurs rencontra chez les victimes un 
courage indomptable. Les accusös, quand ils n’6taient pas des prfidieateurs, en 
avaient recueilli, secouru, avaient assisl6 au Service de la nouvelle eglise, -enfin 
avaient teüio;gn6 de quelque manifere leur attaohement aux doctrines condam- 
n6es. Or, c’est pr6cis6ment dans ces momeuts oü les bommes sont appelßs ä 
souffrir pour un interßt de conscience qu’on les voit prßts b tout endurer et a 
mourir pour la defense de leurs convictions. Le fleau de la persßcution sabattit 
sur loute espece de personnes : hommes, femmes, jeunes gens, vieillards, mon- 
trerent une force d’äme hfirolque. 
STALLAERT (Joseph), professeur 4 l’Academie 
royale de Bruxelles, 10, rue des Chevaliers, ä 
Ixelles, lez-Bruxelles. — Ne 4 Bruxelles ; elAve de
	        
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