mwSL
S2Kü<&*&&&£ töltStMn
— 69 —
28. J. Tabac haclid, faoon Obourg,
29. K. Id.
30. L, Tabac fild a mAchcr.
5 ß DIVISION. — LE LIN.
Phases de transformation — Outillage.
De toutes les plnntes industrielles, le lin est la plus importante eil
IJelgique ; la culture en occupc, a eile seule, mie surface plus grandc
tj[ue toutes les autres cultures industrielles reunics-, son dtendue cn
1866 etait de 57,045 hectares, qui, avec un rendement mojen, de 415
kilog. 64 donnent un total de 25,710,275 kilog. de filassc.
Depuis les temps les plus anciens, cette plante esteultivee cn Bclgique
et a fait la reputation des Flandres, qui livrent a l’industrie le plus bcau
lin qui soit connu en Europe. (Test une des prineipalcs sourecs dcrichcssc
pour nos populalions agricoles. La culture du lin prendde jour en jour plus
d’extcnsion; ainsi, en 1846,on comptait une emblavurc de 20,870 hectares;
en 1856, eile etait deja de 52,856 beet. 70ares, et, cn 1866, de 57,045 h.;
soit une augmentation, sur 1846, de 27,166 hectares et, sur 1856, de
24,100 hectares.
Ce serait une grave crrcur que de vouloir attribucr a l’agriculturc
tout le merite des qualiles, de la couleur, de la force du lin, qui rendent
mänic les Anglais nos tributaires; les preparations et les manipulations
que le lin doit subir j coneourent aussi pour une large pari. Les catix
de la Ljs, par excmplc, jouissent de proprietes speciales pour le rouis-
sage; les lins des parties riveraines de cette rivierc et eeux qu’on v
amene au rouissage doivent a ces proprietes une partie de leur haute
reputation.
Le lin n’est pas cultive partout de la meine maniere ; dans plusicurs
localites, surtout aux environs de Tournai, on cultive les lins ratnes, qui
se distinguent par leur tige tres-haute et tres-deliec. Ce sont ccs lins
qui donnent la filassc propre a faire la batisle et la dentelle.
Le modele n° 1 represente unchamp de lin rame; on obtient cc lin cn
semant tres-dru quand la plante a rejju les sarclagcs ; on fixe des
fourohes liautes de 0 m 25 sur tout le perimelre et dans Tinterieur du
champ, a un metre de distancc dans un sens et lm 50 dans l’autrej sur
ccs fourchcs, on place des pcrchcs cn travers du champ et, sur ccs per-
ches, repose un grillage fait cn petites baguettes ou branches d’onne
dont le but est de soutenir le lin et de l’cmpecher de verser.