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l’art, tanclis que, pour encourager et faciliter une vaste
diffusion de Finstruction publique, on chercherait ä im-
primer ä prix tres modique les livres elementaires dont
on avait alors besoin pdur les ecoles qui venaient d’etre
etablies ou restaurees: c’etait, pour ainsi dire, le pro-
logue substanciel de cette vaste reforme des etudes qui
fut entreprise et poussöe jusqu’au bout avec une adresse
et un bonlieur singuliers.
Les vues patriotiques et civilisatrices de cet horume
d’etat eminent, se trouvent explicitement exprindes
dans l’ordonnance du 24 Decembre 17G8, laquelle fon-
da FImprimerie royale (Impressäo regia), notre actuelle
Imprimerie nationale de Lisbonne.
II
Le palais seigneurial de D. Fernando Soares de
Noronha, pres de Fanden College des nobles, sur les
ruines duquel s’eleve le bei 4difice de F4cole polyt4-
chnique, fut le lieu destine ä Fetablissement de Ylm-
presbäo regia, qui des les prexniers jours de Fan 1769,
connnenga a remplir regulierement ses fonctions sous la
direction tecbni^ie et administrative de Miguel Ma-
nescal da Costa, artiste distingue dont la typographie,
l’une de celles le plus en reputation dans ce pays, etait
devenue propriete de l’etat; la fonderie de Jean de
Villeneuve, alors 4 la charge du Conseil du commerce
(Junta do commercio), etant annexee au meine etablis-
sement, ainsi qu’une ecole de gravure, confiee ä Joa-
quim Carneiro Silva, graveur insigne.