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cteur general le bachelier en droit Joseph Frederico
Pereira Marecos. II etait doue d’un talent eminent, et
rimprimerie nationale de Lisbonne lui est, sans doute,
redevable d’avoir entäme avec resolution une carriere
de progres constant. En subvenant, infatigable, aux
besoins de l’etablissement, il ,eüt l’opportunite de re-
connaitre ce dont manquaient nos ateliers ■ et tout en-
flamme de l’ardent desir de les elever a un haut degre
de perfectionnement, il resolut, pour pouvoir atteindre
ee but d’une maniere plus süre et plus facile, d’entre-
prendre un voyage a l’dtranger. Il partit, en effet, de
Lisbonne le 9 Juillet 1843, yisita les principales im-
primeries, fonderies de caracteres et lithographies en
Angleterre, en France et en Belgique, etudia avec at
tention les decouvertes les plus modernes, et retourna
a notre capitale le 19 Decembre de la meine annee,
ayant acquis plusieurs machines et objets importants,
entre autres une excellente presse mecanique a deux
cylindres, construite par (laveaux, et la machine ä va-
peur qui devait lui domier l’impulsion.
Lorsque apres une lutte vigoureuse, soutenue avec
prudente energie, pour introduire des reformes auxquel-
les s’opposaient des usages vicieux et des prejuges opi-
niatres, il commen9ait a recueillir les fruits ambitionnes
de ses efforts, la mort vint le surprendre, en le dero-
bant, dans toute la force de Tage, a l’amour de sa fa-
mille, au respect et a la reconnaissance des employes
et ouvriers de l’Imprimerie nationale.
M. le Conseiller Firmo Augusto Pereira Marecos,
nomine par le decret du 27 Septembre 1844, occupa