21
la place de Joseph Frederico. Jamais choix ne fut plus
judicieux, car M. le Conseiller Firmo Marecos, frere
de son illustre devancier par les liens du sang, ne l’etait
pas moins par ceux d’mie communion intime dans les
memes sentiments et principes progressifs; et il se trou-
vait animd de l’ardeur de poursuivre avec fermete le
plan de nos perfectionnements, qui n’etaient qu’ebau-
ches. Pour le faire avec plus de succes, apres quelques
annees qu’il mit a profit pour examiner soigneusement
le mecanisme et les vraies necessites de l’etablissement,
il entreprit aussi, a l’exemple de son predecesseur, et
sous les auspices du gouvernement, dont il en eüt l’au-
torisation, un voyage d’etude en France, Angleterre et
Belgique (depuis le 9 Aoüt, jusqu’au 14 Decembrc
1854), durant lequel il chercha a s’informer avec un
grand soin de tout ce qu’il y avait de remarquable en
typographie, acheta une presse mecanique k deux cy-
lindres (constructeur Nicolais), qui etait dejä indispen
sable, deux presses manuelles et plusieurs autres objets;
il profita meine de l’occasion pour etablir ä Paris des
rapports de cordiale correspondance et amitie avec M.
de Saint Georges, alors directeur general de l’Impri-
merie imperiale, M. Escodeca de Boisse, son intelligent
secretaire, MM. Rousseau et Felix Derenemesnil, chefs
de travaux, Perin, Mirat et autres artistes de cet etablis-
sement: rapports qui, nous devons l’avouer, ont exerce
une notable influence sur les progres de Tlmprimerie
nationale de Lisbonne et de la typographie portugaise
en general.
L’administration de M. le Conseiller Marecos, qui