EXPOSITION UNIVERSELLE Ä VIENNE 1873
temps et de calme pour terminer des ouvrages qui certainement eussent
merite d’attirer l’attention publique.
Repetons donc ce qui a ete dit plus baut: „Qu’on ne juge pas
VEspagne par sa section industrielle et artistique de 1873”; qu’on ait
dgard, au contraire, a la ci oyance gendrale que le monde s’etait faite,
que l’Espague par ces vicissitudes interieures serait peut-etre empechde
de se presenter au grand concours de Vienne. Que Fon considere plutot
la section espagnole comme Fexpression du ddsir d’un peuple de ne pas
vouloir se soustraire aux manifestations du travail [et de la civilisation,
et comme un temoignage de Fespoir des classes productrices, quif^atten-
dent avec une vive impatience qu’une politique plus stable permette aux
sources inepuisables d’un sol privilegie de se ddvelopper librement, et au
genie ainsi qu a 1 activite de prendre tout leur essor; ces deux qualites
devenues proverbiales a la nation espagnole k des ^poques plus beureuses.
■ide son histoire.