TRAVAUX DU GENIE CIVIL.
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si&cle, el a constate ainsique les niveaux inoyens s’etaient abaisses dans la
seconde periode. M. Wex a completG ce travail par les observations de
1828 ä 1869, qu’il a empruntees aux (ableaux de M. Maas, et il donne
les resultats ci-apres:
M. Wex a encore forme, avec les observations de Magdebourg, deux
groupes dcmi-seculaires, de 1781 a 1780 el de 1781 ä i83o, en les
classant par mois, mais sans dislinguer les basses eaux des hautes eaux,
et il a trouve ainsi que les niveaux moyens de la seconde periode pre-
sentaient, toujours par rapport a ceux de la premiere, un abaissement
qui varie entre 15 P , 17 et 25 p ,8a pour les rnoyennes mensuelles, et qui
est de 20 p ,Gi pour la moyenne annuelle
L’abaissemenl conlinu de la tenue moyenne des eaux de l’Elbe ä Mag
debourg est donc Gvidcnte. Mais, en outre, M. Wex, en analysant les ob
servations avec plus de details, est arrive a cette conclusion, que dans la
derniere pdriode (1828-1869) les grandes crues ont eie plus frequentes
et plus elevdes que dans la pdriode precedente, que les basses eaux ont
egalement ete plus frequentes et plus basses, et que, par consequent, la
difference entre les niveaux extremes va toujours en augnientant.
M. Wex rappelle que la Commission d’enquete, instituee par une Con
vention conclue en i842 enlre les Etats riverains de l’Elbe, a constate,
dans ses proces-verbaux de 18/12, 1858 et 1869, que le niveau des plus
basses eaux s’abaissait constamment, que le debit correspondant diminuait
et que le lit du fleuvc s’exbaussait dans sa partie inferieure. Elle a admis,
d^s 184 2, que cette diminution des debits d’etiage devait etre attribuee
au dGfrichement des forets, a la culture des marais et aux irrigations. Elle
a ete amenee a assigner au lit des largeurs moindres que celles prGce-
demment admises, et, maigre une depense de 20 millions de thalers en
digues cl epis executes sur une longueur de 111 milles allemands 2 ,
1 La leltro^signiße un pouce. — Le mille allcmnnd de i5 au degre est egal a 7/1 oG melres