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qu’on ne peut y remplacer avec avantage le travail des
enfants par celui des adultes. II est done d’une impörtance"
capitale d’annexer aux prfeparations mbcaniques des ecoles
qui sont la pepiniere des mineurs de l’avenir.
Ordinairement, l’Etat ne s’est occupe que de creer les
6coles ouvrieres; leur entretien est genbralement devolu aux
eaisses de prbvoyance. Dans le Harz, cependant, l’Etat en
Supporte tous les frais, ce qui correspond, pour les
neuf ecoles qui s’y trouvent, a une soinme annuelle de
5,625 Iran cs.
Salles de lecture et bibliotheques. — L Etat a gbnerale-
ment installe, dans ses maisons-dortoirs, des locaux confor-
tables et bien chautfes dont l’attrait est destine ä lütter contre
celui du cabaret. Ces locaux comprennent une bibliotheque
et une salle de lecture. Ils se pretent aussi aux Conferences
et aux lecons qu’y donnent frequemment les employes supb-
rieurs des mines. Le sujet de ces Conferences est ordinaire
ment emprunte au mbtier du mineur. (3n leur attribue, non
sans raison, l’avantage de mettre les employes superieurs en
contact plus immbdiat avec 1 ouvrier et de detourner ce der-
nier des menees socialistes. L’Etat prussien considerecomme
Fun des meilleurs moyens de repandre le goüt de 1 instruc-
tion, la propagation des journaux hebdomadaires interes-
sants et instructifs. Le bassin de Saarbrück possede un
modele en ce genre : le Bergmannsfreund (l’Ami du mineur),
qui parait depuis le 1 er juillet 1870. Le tirage de cette feuille
comporta, en 1871, 3,500 ä 3,600 exemplaires. On y trouve