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morde quils sauront maintenir entre eux etleurs collabora-
teurs-ouvriers,
L Allemagne peut revendiquer une large part, dans ce
mouvement qui porte les liommes sages, bien pensants et
animes du veritable esprit democratique, a faire profiter
leurs semblables des bienfaits de la civilisation moderne.
On trouve dans ce grand Empire de nombreux exemples
dune solution heureuse donnee a la question ouvriere.
Depuis longtemps, cette question atlire vivement son atten
tion; 1’Allemagne sait du reste, par experience, que sa solu
tion peut seule arreter le fiotmontant des passions haineuses,
des entrainements funestes, qui menacent continuellement
l’industrie d’un envahissement qui mettrait fatalement son
existence en peril. 11 n’est donc douteux pour personne que
le seul moyen efficace d’obtenir 1 equilibre dans la balance
sociale, c'est de surcharger le bon plateau de tont ce qui est
susceptible de rendre Thomme responsable de ses actes et
de lui inspirer lamour de son prochain, ainsi que le respect
des positions noblement acquises par le travail et l’intelli-
gence.
C’est ce qu’a entrepris avec succes la Societe miniere et
siderurgique de George-Marie, pres d'Osnabrück, en West-
phalie, qui s’est appliquee constamment ;i exercer une
influence salutaire sur la Situation morale et physique de
ses ouvriers.
Cette Societe, dont la fondation remonte a l’annee 1856,
possede des gisements importants de fer spathique quelle