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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome V

MONUMENTS HISTOR1QUES. 257 
Commission, et, en dehors de ces allocations, dont l’objet Lout special est 
parfaitement determine, certains departemcnts consacrent une somme an- 
nuelle a l’entretien de leurs monuments. Ces subventions sont, il est vrai, 
assez modiques; mais, concentrees chaque annee sur im, sur deux edi- 
fices, eiles seraient, dans bien des cas, d’un secours efficace. 11 n’est pas 
douteux d’ailleurs que, chargde den regier l’emploi, la Commission des 
monuments historiques ne les compldterait au besoin sur ses propres 
fonds. 
«Ce n’cst pas malheureusement ainsi qu’il est procede dans bien des 
cas. I ar suite de labsence de projets idudies et arretes a l’avance, par 
suite d’un manque de direction regrettable, il arrive frdquemment qu’une 
partie des fonds votes par les conseils generaux se trouve depensee sans 
avantage pour les monuments auxquels eile se trouvait affcctee, et que le 
credit, partage simultanement entre un grand nombre d’edifices, ne laisse 
pour chacun d eux que la disposition d’une somme insignifiante. Or, que 
faire avec de si faibles ressources, quels travaux entreprendre? Tout au 
plus, dans ce cas, peut-on s’occuper de quelques details d’orncmentation , 
restaurer quelques chapiteaux ou entreprendre un netloyage, l’opdration 
la plus funeste a laquelle on puisse soumettre un monument. Ici, c’est un 
badigeon sous lequel disparaissent les indications les plus precieuses 
pour lelude de l’edifice; ailleurs, c’est un grattage qui detruit les propor- 
tions, amaigrit les profils, modifie le caractere des sculptures et en atteint 
tous les reliefs. 
«Il s’agit de l’emploi de sommes si minimes que Ton croit inutile den 
rcferer ä la Commission des monuments historiques, qui, prdvenue a 
temps, aurait le droit et le devoir de s’opposer a des travaux qui cons- 
tituent une flagrante infraction aux instructions donnfes, mais qu’elle ne 
peut connaitre souvent que lorsqu’il est trop tard pour y mettre obstacle. » 
Des laits analogues se produisent, isolement il est vrai, mais ils sont 
toujours prejudiciables a la Conservation des monuments dont ils sont l’ob- 
jet, comme le fait parfaitement observcr M. l’inspecteur general E. des 
\ allieres, en se plaignant des entraves que rencontre, dans hon nombre 
de localites, laction de la Commission des monuments historiques. 
"Dans teile locahtd, ajoute 1 auteur du rapport, la commune ou la fa- 
brique a reuni des fonds pour 1 execution d’un projet longuement caresse : 
c est le portail dune eglise dont on veut refaire la sculpture; c’est un clo- 
clier que l’on voudrait voir surmonte d’une fleclie; une chapelle qu’on 
voudrait peindre et qui ne peut se passer de vitraux de couleurs. L’ddifice 
lui-meme est vieux et menace; mais on projette des embcllissemcnts, 
et 1 on craint, si Ion prend 1 avis de la Commission, que cclle-ci ne pres- 
V. 
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