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Edouard Lindner, Ullmann, Franz Bollarth et Ferdinand
Wild, avaient envoye des articles bien travailles, mais peu
remarquables au point de vue de la nouveaute du dessin et
de l’innovation des effets dans la fabrication.
Nous terminerons notre rapport sur les dentelles en
mentionnant, d’une maniere toute speciale, les produits
magnifiques exposes par MM. Verde-Delisle et C' e dans la
section frangaise. La piece capitale de la collection dtait une
robe en point d’Alencon, reproduction aussi fidele que
possible d’une robe ayant appartenu a la marquise de
Pompadour. A vrai dire, cet objet etait plus interessant a
un point de vue retrospectif que sous le rapport industriel.
Le dessin etait d’une simplicite antique; mais, dans son
application, il avait subi quelques modifications. C’est ainsi
que certaines fleurs de la bordure etaient nuancees, et,
tandis que le reseau du fond presentait une maille large et
tres-resistante, le double cercle, formant mbdaillon, avait
pour fond un rdseau d’une finesse et d’une regularitb admi-
rables. Cette robe coütait environ cinquante mille francs.
Au rdsumb, et ainsi que le prouve l’exämen auquel nous
venons de nous livrer, l’industrie dentelliere etait brillam-
ment representee ä l’Exposifion universelle de Vienne, et la
Belgique p'eut revendiquer, une fois de plus, le merite
d’avoir prouvd la superiorite incontestable quelle s’est
acquise depuis longtemps dans cette brauche de l’industrie
nationale.
L’industrie tulliere beige n’etait representee a Vienne
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