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CERAMIQUE ET VERUERIE.
mique, qui lui cloit des progres importants, et, si soa succes a et^ eclatant
i\ Vienne, nous pouvons ajouterqu’ii a &e justement merite.
M. Parvillee continue ä s’occuper de c^ramique orientale. Nous avons
deja signale, dans notre rapport de Londres en 1871, tout le merite des
oeuvres de M. Parviilee, qui ne laissaient rien a d^sirer au point de vue de
l’art. Son exposition de Vienne montre l’extension qu’il a donnee ä sa fa-
bricalion et les progres considerables qu’il a accomplis dans l’execution
de ses poteries.
M. Collinot avait r^uni, dans une vitrine ricbement agenc^e, une
collection nombreuse de ses fa'iences artistiques dites persanes, vases
de grandes dimensions et pieces d’architecture. Le coup d’ceil de celte
exposition <5tait sans doute satisfaisant. Mais on a dit tout ce qu’on
pouvait dire des fa'iences de M. Collinot; c’est toujours le meme genre,
les meines couleurs, les niemes procedes. Tel il etait en 1867, tel il est
encore aujourd’bui; c’est un imitateur fidele et habile des fa'iences
orientales.
L exposition de M. F. Laurin, ä Bourg-Ia-Reine, etait interessante; ses
fa'iences dart, coupes, vases, jardinieres, etaient bien reussies comme
forme, et decorees avec goüt; il a obtenu, sur certains vases de grandes
dimensions, des effets de couleurs originaux et heureux. M. Laurin a
prouve qu’il avait reellement le sentiment de la faience d’art, et ses pro-
ductions ont attire, d’une maniere tres-honorable pour lui, l’attention du
Jury international.
MM. Soupireau et Fournier ont montre qu’ils continuaient a fabriquer
avec talent les fa'iences d’art. Le genre Palissy etait represente par M. Pull,
de Paris, dont les oeuvres sont justement estimees; par M. Sergent et par
M. Barbizet; si les produits de ce dernier sont generalement d’une fabri-
cation moins soignee que ceux de M. Pull, il faut rcconnaitre aussi que
M. Barbizet a le merite de les iabriquer a tres-bon marche. Le genre
Palissy nest pas apprecie par tout le monde, et il faut bien reconnaitre
aujourd’hui que, de toutes les poteries d’art, c’est la plus facile a realiser.
Les produits de M. Barbizet sont surtoul destines a l’ornementation des
jardins et des maisons, et la question de prix a son imporlance. Le merite
de M. Barbizet est davoir su allier une fabncation convenable a une mo-
dicite de prix' süffisante. M. Barbizet a d’ailleurs prouve, par la produc-
tion de quelques pieces exceptionnelles, a quel niveau il sait elever sa
fabrication, lorsqu’il le veut.
Mais, comme iaience decorativc a bon rnarche, personne ne le cede a
M. Aubry, de Bellevue, pres 1 oul (Meurthe). M. Aubryfabnque les faiences