aso
EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE.
compagnies de chemins de fer auront a prendre en vue de leur materiel,
et nous sommes persuade qu’avec fort pcu de modifications, et en profi-
tant des reeherches qui ont ete faites dans ce but, on arrivera ä cons-
truire un materiel utile a la fois en temps de paix et en tcinps de
guerre
SACS DAMBULANCE
ET OBJETS CONCERNANT LES SOINS AUX BLESSES.
Les sacs d’ambulance sont exposes en grand nombre; ntais la plupart
sont trop volumineux, et par consequent trop lourds.
II est certain que les objets necessaires ä un pansement complique ou
aux soins consecutifs ne doivent pas figurer dans les sacs d’ambulance, et
<{ue la plupart de ces objets doivent &tre places dans les voitures ou dans
des fourgons speciaux.
Les Prussiens et les Autrichiens n’ont pas, ä vrai dire, de sacs d’ambu
lance reglementaires, et les divers objets qu’ils emploient sont places dans
des paniers, que transportent les voitures d’ambulance.
Sur les indications du docteur Mosetig-Moorhof, la disposition adoptee
par la Societe autricbienne de secours aux blesses consiste dans une
caisse renfermant une trousse, avec les principaux instruments de Chi
rurgie, une petite pharmacie, de l’etoupe goudronnee, desbandes, etquel-
(|ues cbemises et calecons fendus sur les cötes, dont l’emploi est commode
dans les cas de luxations et de fractures et evite de dechirer le linge ou d’y
faire des incisions.
Nous signalerons encoreunsac, de dimension ordinaire, contenant une
petite batterie de cuisine, teile que marmite, bouilloire, lampe ä alcool,
cuillers, etc.
M. Matliieu expose le sac d’ambulance employe par la marine fran-
caise, ctM. Collin un sac du meme genre, tres-complet, qui renfermejus-
qu’a une boite a amputation.
D’une maniere generale, nous croyons que les sacs d’ambulance ne
rendentpas les Services qu’on en attend, et qu’il serait preferable de reunir
dans des caisses speciales les instruments de Chirurgie, et de ne mettre
dans les sacs transportables que les objets necessaires aux premiers pan-
sements.
Aussi approuvons-nous M. Collin d’avoir eu l’heureuse idee de rempla-
cer le sac d’ambulance par une giberne tres-legere, pouvant ötre portee
par un brancardier; cette giberne conticnt tout ce qui est necessaire ii un
premier pansement, bandes, compresscs, charpie, en quantite süffisante