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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome III

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
rieurs; mais leur fabrication presente bien plus d’obstacles. C’est une 
fabrication de ce genre que M. Brocard a creee depuis plusieurs annees, 
dans lc but de reproduire certains verres orientaux qu’il avait vus aumusee 
de Cluny. M. Brocard a composd un verre d’une nature et d’une coloration 
speciale, sur lequel il ddpose sa dorure et ses emaux. Le tout est ensuite 
sourais a la cuisson, et Ton comprend la difficulte et les dangers que 
presente cette Operation. Les emaux, en effet, doivent avoir une fusibilite 
tres-voisine de cellc du verre, sans quoi ils ne s’y fixeraient pas sullisam- 
ment; mais aussi on s’expose, en les cuisant, a la d^formation des objets. II 
v a donc une limite ii saisir pour arriver a un bon resultat. Toutes les pieces 
sont soulllees, et ne pr&sentent pas la rdgularite des pieces moulees; tous 
les dessins doivent elre faits a la main, selon la surface du verre; on a admire 
de nouveau la perfection de ses coupes, vases, lampes de mosquees, etc. 
M. Brocard continue avec un rare mdrite et un grand succes cette fabri 
cation tout artislique dont il est le renovateur. 
Nous n’avons rien vu de nouveau relativement ila fabrication des perles 
en verre en Italie et en Allemagne. 
Nous signalerons surtout les progres faits dans l’industrie des perles 
par M. Bapterosses, qui fabrique aujourd’bui, dans ses usines de Gien et 
de Briare, des perles en päte feldspathique; ces perles, en päte blanche 
ou coloree et de grosseurs diverses, sont remarquables par le fini de leur 
fabrication et l’eclat de leurs couleurs, auxquels vient s’ajouter Teffetpro- 
duit par les lustres nacres de M. ßrianchon. Nous n’avons pas besoin de 
dire que cette nouvelle industrie se developpe avec un succes qui lui 
donne une importance comparable a celle des autres fabrications de mAme 
genre cr^ees avec tant de bonheur par M. Bapterosses. 
Nous ne pouvons pas quitter le sujet des perles sans parier d’une 
autre industrie qui s’y rapporte, celle des perles Lines artificielles; in 
dustrie exclusivement parisienne representee a Vienne par deux maisons 
de Paris, M. Constant Vales et MM. Topart freres. 
M. Constant Vales avait re uni, cornrne ä Londres, tout ce qui sert a 
obtenir ces perles, depuis le verre qui forme la perle jusqu’a Tablette qui 
lui donne sa blancheur et son eclat. 
On r^colte les ecailles qui se trouvent sur le ventre d’une especc d’ablette 
commune dans la Seine et surtout dans le Rhin, et, en les melangeant avec 
de Teau salee, on obtient une rnasse fluide appelee essence d’Orient, et 
qui vient principalement d’Allemagne. On estirne qu’il faut 20,000 ablettes 
pour obtenir une livre d’essence. Ces ^cailles sont soumises ensuite a une
	        
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