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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
veiller. Aussi a-t-elle accru le nombre de ces etablissemcnts; on en 
comptait i,5oo en i844, on en conipte plus de 2,5oo renfermani environ 
500,0oo enfants. On pourrait en compter plus encore. On pourrait sur- 
(out s’appliquer a y introduire les methodes qui, en Allemagne et dans 
d’autres pays, ont eu la sanclion de l’experience, et en particulier la me- 
thode de Froebel. Cette methode est connue chez nous; il en est parl4 
dans plusieurs ouvrages; eile est tres-bien decrite dans le rapport de 
M. Baudouin sur l’enseignement primaire en Allemagne et en Autriche. 
Un des asiles deParis, l’Asile de la rue Puebla, n° 457, qui l’applique, ex- 
posait des produits analogues a ceux des jardins d’enfants de l’Allemagne, 
et a 6t6 recompense par un diplöme de merite. 
Vingt ans avant le rapport de M. Baudouin, M. Delbrück, dans ses Re- 
creations instructives qui figurent encore a Vienne, avait fait un heureux 
essai d’enseignement par les yeux, et M rae Pape-Carpantier, que le jury a 
r&ompense, avait developp^ cette melhode dans ses livres et dans le cours 
normal qu’elle a fait jusqu’en 1875 pourles directrices d’asile. Tous deux 
ont des vis^es plus hautes que Frcebel. Ce sont les legons de choses dans 
toutc leur etendue que M““ Pape-Carpantier cherche a propager, c’est-ä- 
dire un enseignement par les yeux, tres-varie et tres-etendu, qui peilt 
s’appliquer non-seulement dans l’asile, mais dans l’ecole primaire et au 
dela. 
Les instituteurs peuvent, aussi bien que les direclrices d’asile, tirer 
un tres-utile parti de cette excellente methode, a la condition de faire une 
lecon toujours courte, claire, simple, et de ne parier aux enfants que des 
choses qu’ils savent bien eux-memes. L’^cueil n’est pas toujours aussi facilc 
a liviter qu’on se l’imagine, et la legon de choses, interpretee par des 
disciples maladroits, a pu quelquefois encourir le reproche d’4tre ambi- 
tieuse ou de degenerer en legon de mots vides de sens. 
Qu’on donne a nos asiles, outre le preau, un pctit jardin dont la plu- 
part manquent encore, qu’on garnisse de tables une partie de leurs gra- 
dins, qu’on les dote du matöriel peu couteux de la metbode Froebel, 
qu’on exige, dans l’examen au certificat d’aptitude, que les directrices fas- 
sent preuve de leur habilete a s’en servir, qu’on donne le rneme conseil 
aux congr^gations dont les sceurs dirigent des asiles, et on aura certaine- 
ment ameliore nos salles d’asile. II ne faut pourcela supprimer ni les mar- 
ches, ni les chants , ni meine les elements de la lecture et de la numeration, 
lorsque les enfants sont suffisamment avances, ni un certain enseignement 
par les Images, qui, quand les images et 1’enseignement sont tres-simples 
et tres-clairs, laisse presque toujours une impression durable. II faut seu- 
lement ne pas vouloir trop enseigner a des enfants de six ans, et s’appli-
	        
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