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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

INSTRUCTION I'IUMAIRE ET INSTRUCTION SECONDA1RE. 519 
gnement : ils comptent beaucoup plus d’institutriees que d’instituteurs. 
Si, cn France, les femmes etaient sans exception astreintes ä faire les meines 
preuves et a fournir le meme brevet que les hommes, je ne verrais qu’a- 
vantage a etendre leurs attributions a cet egard. 
Quand les maitres ont ete formds dans l’ecole normale ou ailleurs et 
eprouves par l’examen, il ne faut pas les abandonner a eux-memes dans 
leur village. L’inspection ne doit pas se contenter de les surveiller; eile 
doit les soutenir, les eclairer, porter a leur connaissance les metbodes 
nouvelles; les Conferences d’instituteurs, qui sont d un usage gdneral dans 
les pays allemands, que l’ltalie, la Russie, les Etats-Unis ont introduites 
cliez eux, sont pour cet objet un secours tres-puissant. Nos mspecteurs 
primaires font souvent dans leur tournee des eonfet#nces au chef-lieu de 
canton; c’est une pratique qu’on pourrait generaliser et perfectionner. 
13° Le batiment dans lequel l’ecole est installee n’esl pas sans influence 
sur l’instruction et meme sur l’education. Une ecole propre et bien 
tenue habitue les enfants a la propret^ et ä la bonne tenue. Une ecole 
dont les bancs, sullisamment espaces, ne contiennent cbacun qde trois 
eleves ^vite des occasions de desordre; une ecole dont les salles ne sont 
faites que pour un petit nombre d’eieves necessite la division en plusieurs 
classes, et l’enseignement du maitre est plus profitable. La Suede prend 
pour regle le chiffre de 4o a 5o Cleves par classe. Dans un pays connne la 
France, ou la plupart des locaux dans les villes n’ont pas ete disposes ä 
cet effet et oii la transformation immediate serait trop onereuse, on peut 
peut-etre aller jusqu’a ioo; mais c’est un nombre qu’il ne faudrait jamais 
depasser, et la ville de Paris s’astreint aujourd’hui a rester en deca. 
Le nombre de cent «Sleves nous parait meme tres-exagere, lorsque, 
par suite de la difference des forces, le maitre est oblige de repartir 
en plusieurs divisions les eleves assis sur les bancs d’une meme salle et 
de s’occuper successivement de chacune des divisions. Pour i ao eleves, la 
Prusse exige aujourd’hui trois maitres. En Saxe, les moindres ecoles ont 
deux classes et deux maitres. Dans des ecoles nombreuses, on compte, 
en Allemagne, jusqu’a sept ou huit classes; l’ecole a quatre classes parait 
etre un des types les jilus satisfaisants. En France, nous n’avons pas, a 
cet egard, de regle bien determiriee; la ville de Paris seule a un Systeme 
nnithodique, celui de l’t 5 cole a trois divisions; on pourrait l’etendre avec 
profil a toutes les ecoles urbaines. 
i4° Le materiel de l’enseigncment est pour le moins aussi important 
rpie le mobilier proprement dit. Dans le materiel de renseignement. plu 
sieurs pays, leis que la Suede, les Elals-Unis, le Wurtemberg, la Suisse, 
comnrennenl presque toujours, et avec raison, un petit jardin dans lequel
	        
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