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Nous terminons ici notre courte notice. Malgrd les
bornes si etroites dans lesquelles nous avons ete forces
de resserrer notre modeste ecrit, nous pouvons aasurer
qu’aucun fait ou detail, par lequel nous ayons cru pou-
voir elucider les opinions et fournir un jugement sür,
n’y a ete oublie.
Ce que fut rimprimerie nationale de Lisbonne, et
ce qu’elle est aujourd’hui, apres plus d’un siede d’une
existence non sterile, le voilä indique suffisamment
par nous.
La typographie portugaise ne lui est pas redevable
exclusivement de son avancement, en verite etonnant,
mais on ne saurait pourtant lui refuser la part qui lui
revient dans les progres que tout le monde voit avec
intöret, et que Fon suit avec applaudissement.
L’Imprimerie nationale de Lisbonne loin d’etre l’en-
nemie de Findustrie typographique, ne se regarde que
comme sa sceur et cooperatrice; loin de pretendre Fas-
servir sous le poids de son influence et de ses vastes
moyens, notre institut s’est toujours efForce d’etre pour
eile, autant qu’il le doit et qu’il peut le faire, en har-
monie avec la pensee qui presida ä sa creation, une
ecole utile, une aide efficace.
Les efforts que Fadmiiiistration a employ6s depuis
bien des anndes Font mise en etat de pouvoir fournir
ä Findustrie privee les objets les plus essentiels dans
des conditions que nulle part, peu probablement du