34 —
surtout s’efforcer d’obtenir des indicaüons sui' les bois pro-
tecteurs dbja existants ou ä erber ; il voudrait que le gouver-
nement imperial et royal füt invitb ä nouer avec les Etats
europeens des relations en vue de dresser des releves statis-
tiques sur l’etendue, la Situation et la composition, au point
de vue des essences, des forbts protectrices reconnUes indis
pensables.
M. Landolt (Zürich), apres avoir entretenu le congres de
questions relatives a la quantite de bois necessaire a chaque
pays et aux rapports existant entre les forbts, d’une part, et
les phenomenes mbteorologiques, la culture arable et Thy-,
giene publique, d’autre part, voudrait que des recherches
fussent entreprises en vue de fixer, pour chaque pays,
l’btendue minimum qui doit etre consacree aux forbts. C’est
lä un point qui interesse chaque Etat isolement; mais les
rapports qui resultent necessairement de la prbsence des
forets dans une contree et la contree voisine justifient une
entente internationale.
M. le eonseiller Peyrer (Vienne) s’Occupe ensuite de la
lbgislation forestibre en general et partage les idees de
M. Bernhardt au sujet de la necessite du maintien de
certaines forets.
M. Pressler (Tharand), en considbration de la difficultb
d’amener les particuliers ä se soumettre ä des mesures qui,
au point de vue de l’interet gbnbral, semblent seules
efficaces, voudrait que l’Etat procedät, au besoin, 6n vue
d’en ’assurer la Conservation et l’exploitation rationnelle, ä