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Volltext: France - Commission supérieure: Rapports - Exposition Universelle de Vienne en 1873, Tome IV

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EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE. 
serait bon d’aider la delegation elle-meme en lui adjoignant un ancien 
instituteur choisi parmi les plus meritants et recevant un traitement; ce 
serait un moyen d’offrir aux instituleurs une perspective d’avancement et 
d’assurer la regularite du Service par un fonctionnaire salarie. 
On comprend aujourd’hui dans presque tous les pays que c’est surtout 
par les ecoles normales qu’on peut fortifier 1’enseignement primaire en 
elevant le niveau des connaissances de l’instituteur. Aussi, dans presque tous 
les pays de l’Europe, travaille-t-on soit ä augmenter le nombre des ecoles 
normales, comme en Russie, aux Etats-Unis, au Japon merne, soit ä en 
ameliorer les programmes, comme en Saxe. 
Les eleves sortis des ecoles normales ne constituent pas tout le corps des 
instituteurs; il est bon pour plusieurs raisons que les jeunes gens forme» 
dans ces etablissements rencontrent en face d’eux, ä fexamen, d’autres 
candidats qui se soient prepares ailleurs; mais ils elevent en general et ils 
maintiennent le niveau du brevet. 
II est tres-desirable que nul ne puisse enseigner, ä quelque titre qu’il 
le fasse, sans avoir fait ses preuves devantlejury d’examen. llfaut de plus, 
autant que possible, obtenir que les instituteurs et institutrices aient le bre 
vet complet: c’est souvent par dtifaut de connaissances ou par ignorance 
des metbodes pedagogiques, ce n’est jamais par exces de Science que p£- 
cbent les maitres d’ecole. La France a encore beaucoup d’instituteurs et sur 
tout beaucoup d’institutrices qui n’ont pas donne de garanties süffisantes de 
leursavoir. La ville de Paris se montre, avecraison, exigeantesur cepoint. 
La France n’a rien ä envier aux autres nations sous le rapport du nombre 
des ecoles normales d’instituteurs; mais assurement eile gagnerait ä en 
perfectionner 1’enseignement, ä ameliorer la Situation des maitres adjoints 
qui y donnent l’enseignement, a s’inspirer quelque peu de la Saxe, dont 
le cours normal, ayantune duree de six ans, permet de former beaucoup 
plus completement des maitres qu’on ne fait dans un cours triennal. 
Elle a trop peu d’ecoles normales d’institutrices. Pour 76 ecu les nor 
males et 7 cours normaux fournissant chaque ann4e un millier d’institu 
teurs, nous comptons seulement 11 ecoles normales avec 53 cours nor 
maux, fournissant 4oo institutrices. Les cours normauxsont, en general, 
bien inffirieurs aux ecoles normales. 11 faudrait conserver plus tigalement 
l’equilibre entre les deux sexes parmi les maitres, comme il convient de 
le faire parmi les eleves. Le reproche, d’ailleurs, s’adresse a presque tous 
les Etats de l’Europe. 
Les Etats-Unis, qui, relativement a l’etat de leur enseignement popu- 
laire, ont fort peu d’ecoles normales, ont du moins compris que les 
femmes peuvent jouer un role tres-utile et tres-important dans cet ensei-
	        
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