(iJ/i EXPOSITION .UNIVERSELLE DE VIENNE.
vatoire partiel, et sont specialement recommandes par les circulaires minis
terielles.
De toutes les pieces de l’arsenal meteorologique, la plus utile est le
barometre, et celui qu’on emploie g4neralement dans les experiences qui
demandent de la precision est le barometre ä cuvette mobile du Systeme
Fortin. 11 n’est pas cependant sans offrir quelques inconvenients, qui r^-
sultent de sa construction meine. C’est d’abord un instrument deiicat,
presque fragile, et d’un prix assez eleve. II est, en ontre, d’un transport
dißicile, et ne peut etre confie qu’ä des mains experimentees, au moins
pour son installation. On a quelquefois de la peine ä determiner exac-
tement dans la cuvette la hauteur du mercure, quand on veut le faire
exactement affleurer a fextremite infiirieure de la pointe d’ivoire qui y est
placee. Gette Operation, sans etre tres-compliqu4e, demande pourtant
quelque pratique; mal executee, eile fausse toutes les observations. Aussi
donne-t-on quelquefois la preference au barometre Tonnelot, dans lequel
la hauteur du mercure dans la cuvette est r^glee, une fois pour toutes, au
monient de la fabrication.
Apr^s le barometre, les thermometres. Hs doivent etre au nombre de
quatre : un thermometre ordinaire nu et sec, qui doit donner la tem-
perature de fair; en le rapprochant d’un second, donl le reservoir est
enveloppe d’un morceau de mousseline imbibee d’eau, on possede le
psycbrometre d’August, qui donne l’etaf hygrometrique de fair, c’est-a-
dire le rapport entre la force elastique de la vapeur contenue dans fair
et la iorce elastique maxima de la vapeur a une temperaturc egale ä celle
de fair, rapport qui a pour limite funite; un thermometre u maxima,
Systeme Walferdin, et enfin un thermometre ä minima, Systeme Ruther
ford. T ous cjuatre doivent elre gradues sur la tige en verre. On recom-
inande de les placer sous un abri forme par quatre piquets plant&s, au
milieu d’une pelouse ddcouverte, a un metre les uns des autres, et recou-
verts de deux toits superposes. On les suspend au-dessous de ce double
abri, dans la partie expos^e au nord, de maniere qu’ils ne refoivent
pas f action directe des rayons solaires. De legers abris en planches ou en
zinc garantiront les Instruments de la pluie, mais sans gener les courants
atmospheriques.
D’autres instruments moins connus serventa completerles observations;
par exemple, le pluviometre. C’est un recipient destin^ a recueillir l’eau
de pluie, qui doit avoir de vingt a trente centimetres de diametre. On en
construit de plus grands, qui sont d’un usage preferable, et chez lesquels
la partie inferieure de l’entonnoir se termine en un cylindre muni sur le
cole d’un lubc de verre gradue et decuplant la hauteur de pluie. Tel est