19
sanitaire est prescrite par le conseil sanitaire compose du corps con-
sulaire susdit.
II n’existe aucun lazaret formel dans toute le Regence; l’annee
derniere sur la demande des consuls, le gouvernemeut a fait öliger
quelques baraques en bois sur l’ile Zimbalo, avec de 1 eau potable,
eloignee environ de 27 niilles du canal du col, ou dans le cas de
quarantaine un peu rigoureuse, ilse rend unmedecin, trois ou quatre
gardiens europeens, et quelques piquets des soldats.
II u’existe dans cet etablissement temporel de contumace aucun
local propre ä l’airation des marchandises et des eftets. A cet eilet,
ceux-ci sont souvent öventes ä l’air vif, et generalement cette Ven
tilation a lieu ä bord des navires de provenance infestee.
Les bätiments de quelque nation que ce soit, sont assujettis au
paiement de ce qu’on appelle le droit d’ancrage, soit en libre pratique,
soit en quarantaine, de 52% piastres tunisiens ou de 13'12 florins
efteetits, plus un demipiastre pourchaque individu composant lequi-
page du bätiment, impot de l’eau.
L’impöt du lest est de dix piastres ou2 50 llorins effectifs.
L’entree et la sortie du canal du col est de vingt piastres ou 5 florins
effectifs. Ensuite le sejour d’un navire dans le canal est assujetti au
paiement quotidien de 2 '/ a piastres ou 0 • G2 florins effectifs.
Les bätiments en quarantaine sont tenus au paiement du gardien
de sante du bord comme aussi dans des cas plus importants de la
garde de vue sur un bateau.
Tous les frais de debarquement, de transport etc. etc,, des
marchandises, sont ä Charge de ceux qui les refoivent. Ceux des
bätiments de poge quiprennent pratique paient francs 17'50 de dioit
sanitaire.
Dans toute la Regence il n’existe que des magasins de douane
pour le depöt des marchandises. Au col, il y a des magasins (depöts)