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TRAVAUX DU GENIE CIVIL.
Les six compagnies exposantes indiquent les types de rails que cliacune
adopte de preference; eiles sont unanimes a proclamer les grands avan-
lages des rails en acier au point de vue de la regularite de la voie, de la
securite de l’exploitation et de l’^conomie finale dans les d^penses d’etablis-
sement et d’entretien.
Les rails en acier sont employes avec succes sur les chemins de fer de
toutes les nations. Mais aucune Compagnie etrangere n’a present^ a l’Expo-
sition de Vienne des documents aussi precis que ceux que nous venons de
mentionner.
Endigucment de la Seine maritime. — Les travaux d’endiguement de la
Seine maritime ont figure a l’Exposition de 1873 par une carte hydro-
graphique tres-bien faite de la baie de Seine entre Quillebceuf et la mer,
dressee en 1872. La notice qui y etait jointe rendait compte de l’ensemble
des travaux executes, des depenses faites et des resultats obtenus. Ces tra
vaux ont ddja figure a l’Exposition de 1867, et il serait superfiu d’en don-
nerla description. Ndanmoins lesnouveaux renseignements fournis par les
Ingenieurs sur 1c maintien de l’amelioration du chenal, sur le mode d’exe-
cution et d’entretien des digues, et sur le r^gime de la baie, pr^sentaient
beaucoup d’interet.
La carte hydrographique a ete executee, sous la direction de MM. Le-
mailre, ingenieur en chcf, et Alard, ingenieur ordinaire, par M. leconduc-
teur Roquancourt.
Amiliorahon de la navigahon entre Paris et Auxerrc. — Les travaux d’ame-
lioration s’appliquent a la riviere d’Yonne, depuis Auxerre jusqu’a Monte-
reau, sur 120 kilometres, et ä la Seine, depuis Marcilly jusqu’a Paris, sur
187 kilometres.
Les barrages ecluses, au moyen desquels on a substitue une navigation
continue ä la navigation intermittente par flots, ont cleja ete expos^s en
1867, a Paris, et sont trop connus pour qu’il y ait a en faire ici une des
cription nouvelle.
Sur l’Yonne, ainsi que sur la Seine, on a applique a tous les barrages
entrepris depuis 1860 le Systeme des bausses mobiles de M. Chanoine.
Les barrages se composent, comrne on le sait, d’une passe, principale-
mentdestinee a l’ecoulement des grandes caux, et d’un ddversoir, qui a pour
objet de debiter les petites crues frequentes et de regier le niveau de la
retenue. Sur la Seine et sur la partie de 1’Yonne situee en aval de la Roche,
les deversoirs, de meme que les passes, sont fermes par des bausses. Celles
des passes sont abattues au moyen de la barre a talons manceuvree de la
